La Conférence des Parties,
1. Approuve la décision -/CMA.5,1 sur le réseau de Santiago pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages dans le cadre du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et dommages liés aux incidences du changement climatique, qui prévoit ce qui suit :
"1. Rappelle que le réseau de Santiago pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages liés aux effets néfastes du changement climatique a été créé pour catalyser l'assistance technique des organisations, organes, réseaux et experts compétents en vue de la mise en œuvre d'approches pertinentes pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages liés aux effets néfastes du changement climatique aux niveaux local, national et régional dans les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique ;
"2. Rappelle également qu'il a été demandé au secrétariat de la CCNUCC d'élaborer, sous la direction des présidents des organes subsidiaires, un projet d'accord d'accueil (mémorandum d'accord) avec l'hôte du secrétariat du réseau de Santiago recommandé par les organes subsidiaires à leur cinquante-huitième session, afin qu'il soit recommandé pour examen et adoption par l'organe ou les organes directeurs3 à la session ou aux sessions qui se tiendront en novembre-décembre 2023 ;
" 3. Remercie le Canada, le Japon, l'Espagne, la Suisse et les États-Unis d'Amérique pour leurs contributions financières aux travaux du réseau de Santiago ;
"4. Rappelle la décision 12/CMA.4, approuvée par la décision 11/CP.27, qui établit les dispositions institutionnelles du réseau de Santiago pour lui permettre d'être pleinement opérationnel, notamment pour appuyer le rôle qui lui a été confié de catalyser l'assistance technique en vue de la mise en œuvre des approches pertinentes aux niveaux local, national et régional dans les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques ;
"5. Rappelle également le paragraphe 16 de la décision 12/CMA.4, qui stipule que le secrétariat du réseau de Santiago sera responsable devant l'organe ou les organes directeurs et fonctionnera sous leur direction par l'intermédiaire du Conseil consultatif du réseau de Santiago et sera hébergé par une organisation ou un consortium d'organisations capables de fournir l'appui administratif et infrastructurel nécessaire à son bon fonctionnement ;
Annexe*
Protocole d'accord entre la conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et la conférence des parties agissant comme réunion des parties à l'accord de Paris, d'une part, et le bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe et le bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets, d'autre part, concernant l'accueil du secrétariat du réseau de Santiago
Le présent protocole d'accord est conclu entre la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP) et la Conférence des Parties siégeant en tant que réunion des Parties à l'Accord de Paris (CMA) (ci-après dénommées organe(s) directeur(s)1 ), d'une part, et le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) et le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS) (ci-après dénommés chacun " la Partie " et collectivement " les Parties "), d'autre part, en ce qui concerne l'accueil du secrétariat du réseau de Santiago pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages associés aux effets néfastes du changement climatique.
[...]
VIII. Examen du secrétariat du réseau de Santiago
38. Le secrétariat du réseau de Santiago commande un examen indépendant des résultats du réseau, y compris la viabilité et les sources de financement, l'adéquation des niveaux de financement par rapport aux demandes d'assistance technique, les délais, l'efficacité, l'engagement, la prise en compte des sexospécificités et la fourniture d'une assistance technique aux communautés particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques, en temps voulu, afin que les conclusions de l'examen puissent être prises en compte dans l'examen ultérieur du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et préjudices liés aux incidences des changements climatiques pour déterminer la nécessité de procéder à d'autres examens indépendants des résultats du réseau de Santiago.