Les mandats du genre dans la politique climatique

Avant de commencer

Au cours des dernières années, la CCNUCC — la seule convention de Rio sur trois qui n’avait pas de mandats sur les droits des femmes et sur l’égalité des sexes dès le départ — a fait de grands progrès dans l’intégration du genre dans les différents domaines thématiques des négociations. En 2014, le Programme de travail de Lima sur l’égalité des sexes a été lancé, et en 2015, les accords de Paris ont intégré l’égalité des sexes comme principe préambulaire à chaque action pour le climat, et à chaque action en relation avec l’adaptation et le renforcement des capacités. En 2017, le premier plan d’action pour l’égalité des sexes a été adopté, suivi en 2019 par l’adoption du Programme de travail de Lima amélioré sur l’égalité des sexes et son plan d’action pour l’égalité des sexes. D’autres décisions visaient à renforcer l’égalité des sexes tant au niveau des politiques que des pratiques, en encourageant l’équilibre entre les sexes dans la prise de décision et la prise en compte des questions de genre dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques et actions liées au changement climatique.

Résultats: 1 - 10 par rapport à 12

Référence à la dimension de genre

7. Se félicite également de la collaboration continue du Comité de Paris sur le renforcement des capacités avec les Parties et les entités non parties en matière de renforcement des capacités de lutte contre les changements climatiques, ainsi que pour le traitement des questions transversales portant entre autres sur les droits de l’homme, la prise en compte des questions de genre, la jeunesse, l’Action pour l’autonomisation climatique, le savoir des peuples autochtones et les communautés locales, notamment dans le cadre de son réseau, du groupe de coordination informel pour le renforcement des capacités au titre de la Convention et de l’Accord de Paris, du Forum de Durban sur le renforcement des capacités et du Pôle de renforcement des capacités et par la diffusion d’informations sur les médias sociaux ;

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant ses décisions 2/CP.17, 1/CP.21, 2/CP.22, 16/CP.22, 16/CP.23, 15/CP.24, 8/CP.25, 12/CP.26, 19/CP.27 et 11/CP.28,

1. Prend note de la décision 12/CP.29 ;

2. Accueille avec satisfaction le rapport technique annuel d’activité du Comité de Paris sur le renforcement des capacités pour 2024 et prend note des recommandations qui y sont énoncées ;

3. Invite les Parties, selon qu’il conviendra, les entités fonctionnelles du Mécanisme financier, les organes constitués au titre de la Convention, les organismes des Nations Unies, les observateurs et les autres parties prenantes à examiner les recommandations dont il est question au paragraphe 1 et à prendre toute mesure nécessaire, selon que de besoin et conformément à leurs mandats respectifs ;

4. Constate les progrès réalisés par le Comité de Paris sur le renforcement des capacités dans l’exercice de son mandat, qui est de remédier aux lacunes et de répondre aux besoins, actuels et nouveaux, liés à l’exécution d’activités de renforcement des capacités dans les pays en développement parties et d’intensifier encore les efforts de renforcement des capacités ;

5. Prend acte des travaux du Comité de Paris sur le renforcement des capacités relatifs à l’amélioration de la cohérence et de la coordination des activités de renforcement des capacités au titre de la Convention, notamment de sa collaboration avec les autres organes constitués et les autres acteurs à cet égard ;

6. Se félicite de l’achèvement des activités prévues dans le plan de travail du Comité de Paris sur le renforcement des capacités pour 2021-2024, établi sur la base des domaines et activités prioritaires énoncés dans l’annexe de la décision 9/CP.25 ;

7. Se félicite également de la collaboration continue du Comité de Paris sur le renforcement des capacités avec les Parties et les entités non parties en matière de renforcement des capacités de lutte contre les changements climatiques, ainsi que pour le traitement des questions transversales portant entre autres sur les droits de l’homme, la prise en compte des questions de genre, la jeunesse, l’Action pour l’autonomisation climatique, le savoir des peuples autochtones et les communautés locales, notamment dans le cadre de son réseau, du groupe de coordination informel pour le renforcement des capacités au titre de la Convention et de l’Accord de Paris, du Forum de Durban sur le renforcement des capacités et du Pôle de renforcement des capacités et par la diffusion d’informations sur les médias sociaux ;

8. Prend acte de la contribution du Comité de Paris sur le renforcement des capacités à l’organisation de la sixième édition du Pôle de renforcement des capacités, qui s’est tenue en marge de cette session et a contribué de manière décisive à favoriser une action climatique efficace en rassemblant les parties prenantes et en facilitant la collaboration, l’échange de connaissances et l’apprentissage entre pairs en vue de combler les lacunes et les besoins des pays en développement en matière de renforcement des capacités, et prie le secrétariat d’organiser, sous la direction du Comité, la septième édition du Pôle, qui se tiendra en marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques prévue en novembre 2025 ;

9. Prend note du domaine d’intervention prioritaire du Comité de Paris sur le renforcement des capacités pour 2025, à savoir le renforcement des capacités à l’appui de l’élaboration de stratégies d’investissement globales et de projets susceptibles d’être financés et de la mobilisation des parties prenantes afin d’améliorer l’exécution des contributions déterminées au niveau national et des plans nationaux d’adaptation dans les pays en développement, qui a été sélectionné par le Comité pendant l’intersession compte tenu des contributions reçues à sa huitième réunion ;

10. Fait observer que les pays en développement présentent encore des lacunes et des besoins en ce qui concerne leur capacité à appliquer la Convention ;

11. Invite les Parties et les institutions compétentes, selon qu’il conviendra, à apporter au Comité de Paris sur le renforcement des capacités l’appui et les ressources nécessaires à l’exécution de ses activités ;

12. Demande que les activités du secrétariat prévues dans la présente décision soient exécutées sous réserve de la disponibilité de ressources financières.

Référence à la dimension de genre

Consciente également que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité toute entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à un environnement propre, sain et durable, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations,

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant ses décisions 1/CP.21, 2/CP.23, 2/CP.24 et 16/CP.26,

Rappelant également l’Accord de Paris et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones,

Consciente du rôle et des contributions des peuples autochtones et des communautés locales en tant que gardiens de la nature et chefs de file de l’action climatique, ainsi que des effets disproportionnés que les changements climatiques ont sur eux,

Consciente également que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité toute entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à un environnement propre, sain et durable, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations,

Notant qu’il importe de veiller à l’intégrité de tous les écosystèmes, y compris des océans, et à la protection de la biodiversité, reconnue par certaines cultures comme la Terre nourricière, et notant également l’importance pour certaines de la notion de « justice climatique », dans l’action menée face aux changements climatiques,

Consciente que les systèmes de connaissances des peuples autochtones sont divers et font partie intégrante de leur identité, de leurs valeurs, de leur spiritualité et de leur vision du monde, et que les systèmes de connaissances et de valeurs des communautés locales sont également divers et dépendent de la situation de chaque communauté,

Rappelant la décision 1/CMA.5, dans laquelle la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris a réaffirmé que pour être durables et justes, les solutions à la crise climatique devaient être fondées sur un dialogue social véritable et effectif et sur la participation de toutes les parties prenantes, y compris les peuples autochtones et les communautés locales, a noté que la transition mondiale vers un développement à faibles émissions et résilient face aux changements climatiques était source de possibilités à saisir et de défis à relever en ce qui concernait le développement durable et la lutte contre la pauvreté, a encouragé la mise en œuvre de solutions intégrées et multisectorielles sur la base des meilleures données scientifiques disponibles et des connaissances des peuples autochtones et des systèmes de savoirs locaux, et a souligné le rôle que la Plateforme des communautés locales et des peuples autochtones jouait dans le renforcement de la capacité des peuples autochtones et des communautés locales de participer véritablement au processus intergouvernemental dans le cadre de l’Accord de Paris,

1. Se félicite des progrès réalisés par le Groupe de facilitation de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones pour ce qui est de favoriser la fourniture de services par la plateforme ;

2. Se félicite également du rapport du Groupe de facilitation , y compris du projet de plan de travail de la plateforme pour la période 2025-2027 qui y figure ;

3. Décide de proroger le mandat du Groupe de facilitation ; 

4. Prend note avec satisfaction du soutien financier apporté, notamment par les Gouvernements australien, canadien, finlandais et norvégien, à la fourniture de services par la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones ;

5. Remercie le Gouvernement tchadien d’avoir accueilli la réunion birégionale Asie-Afrique et les Gouvernements australien et norvégien d’avoir accueilli les réunions régionales pour le Pacifique et l’Arctique, respectivement, qui ont été organisées dans le cadre du plan de travail de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones pour 2022-2024 ;

6. Souligne le rôle important de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones et de son groupe de facilitation, qui contribuent à réunir les Parties, les peuples autochtones et les communautés locales et leur permettent d’œuvre ensemble à la réalisation des objectifs de la Convention et de l’Accord de Paris ;

7. Prend note des obstacles et recommandations mis en avant dans le rapport mentionné au paragraphe 2 ci-dessus s’agissant des moyens de renforcer la participation des peuples autochtones et des communautés locales aux processus découlant de la Convention et de l’Accord de Paris ;

8. Encourage les Parties, les peuples autochtones et les communautés locales à prendre activement part aux activités de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones, notamment en assistant aux réunions du Groupe de facilitation ;

9. Prie le secrétariat d’étudier les moyens de permettre aux membres du Groupe de facilitation, en particulier aux membres qui représentent des organisations de peuples autochtones, de participer aux sessions des organes subsidiaires et à ses propres sessions lorsqu’ils (elles) accomplissent des tâches particulières en leur qualité de membres du Groupe de facilitation ;

10. Prie également le secrétariat d’étudier les moyens d’assurer l’interprétation simultanée dans les langues officielles de l’ONU qui correspondent aux besoins linguistiques réels des membres et contributeurs qui participent aux réunions du Groupe de facilitation et aux activités prescrites dans le cadre de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones, d’étudier les moyens de renforcer l’appui linguistique offert à ces réunions et manifestations afin de permettre aux locuteurs d’autres langues de participer pleinement, selon les besoins, et de faire parvenir ses conclusions au Groupe de facilitation lors des réunions de celui-ci ;

11. Invite les Parties qui le souhaitent à assurer une interprétation simultanée dans des langues autres que les langues officielles de l’ONU lors des réunions du Groupe de facilitation et des activités prescrites organisées dans le cadre de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones, et prie le secrétariat de prendre, dans la mesure du possible, toutes les dispositions nécessaires pour permettre cette interprétation simultanée supplémentaire ;

12. Souligne qu’il importe de préserver le savoir institutionnel et de garantir la continuité des efforts que déploie le Groupe de facilitation pour améliorer encore le fonctionnement de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones et faciliter la fourniture des services qu’elle offre ;

13. Décide que, parmi les représentant(e)s qui seront nommé(e)s membres du Groupe de facilitation pour un mandat commençant en juin 2025, trois représentant(e)s de Parties et trois représentant(e)s d’organisations de peuples autochtones serviront un mandat de deux ans et non de trois, après quoi tou(te)s les représentant(e)s siégeront pour mandat de trois ans conformément à la décision 2/CP.24 ;

14. Invite le Groupe de facilitation à décider quel(le)s représentant(e)s de Parties et d’organisations de peuples autochtones siégeront pour un mandat de deux ans, comme indiqué au paragraphe 13 ci-dessus, de manière à garantir la représentation équilibrée des régions et de genres ;

15. Note avec satisfaction que les activités et manifestations prescrites organisées dans le cadre de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones, ainsi que les réunions du Groupe de facilitation, sont inclusives et restent ouvertes aux communautés locales et à un large éventail de contributeurs de la plateforme, encourage les Parties, les organes constitués concernés, en particulier le Groupe de facilitation, et les représentant(e)s des secteurs d’activités relatifs à la Convention et à l’Accord de Paris à envisager des moyens d’associer davantage les communautés locales et invite la future présidence de sa trentième session (novembre 2025) à convoquer, pendant cette session, un atelier thématique et des dialogues conformément aux activités prévues dans le plan de travail de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones ;

16. Invite également les Parties, les organes constitués concernés, les représentant(e)s des programmes de travail au titre de la Convention et de l’Accord de Paris et les autres parties prenantes, y compris les entités régionales, à prendre en compte les obstacles et recommandations qui sont liés aux moyens de renforcer la participation des peuples autochtones et des communautés locales aux processus découlant de la Convention et de l’Accord de Paris et qui sont mis en avant dans le rapport mentionné au paragraphe 2 ci-dessus ;

17. Prie le Groupe de facilitation de lui rendre compte des résultats de ses travaux, notamment des activités menées dans le cadre du plan de travail pour 2025-2027, d’examiner et, le cas échéant, de proposer des recommandations relatives au champ d’action de la plateforme et aux services que celle-ci fournit et d’élaborer un projet de plan de travail de la plateforme pour 2028-2031, qu’elle examinera à sa trente-deuxième session (novembre 2027) par l’intermédiaire de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique à sa soixante-sixième session (juin 2027) ;

18. Décide que le prochain examen du Groupe de facilitation aura lieu en 2027 et prie l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique de procéder à cet examen à sa soixante-sixième session afin qu’elle adopte une décision à ce sujet à sa trente-deuxième session ;

19. Invite les Parties, les peuples autochtones, les communautés locales et les parties prenantes à soumettre via le portail des communications , le 30 septembre 2026 au plus tard, leurs points de vue sur les activités et les axes thématiques du plan de travail de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones pour 2028-2031, afin que le Groupe de facilitation les examine à sa 16e réunion, qui se tiendra en 2026, et à soumettre aussi, toujours via le portail des communications et le 1er novembre 2026 au plus tard, leurs points de vue sur les effets des travaux menés dans le cadre de la plateforme, points de vue qui viendront éclairer l’examen du Groupe de facilitation prévu pour 2027 ;

20. Encourage les Parties, les organes constitués concernés, les représentant(e)s des programmes de travail au titre de la Convention et de l’Accord de Paris et les autres parties prenantes à collaborer activement avec le Groupe de facilitation ;

21. Invite les Parties et organisations intéressées à apporter un soutien financier à la fourniture des services offerts par la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones ;

22. Prie le secrétariat de continuer d’appuyer et de faciliter les travaux du Groupe de facilitation ;

23. Prend note de l’estimation des incidences budgétaires de l’exécution par le secrétariat des activités mentionnées aux paragraphes 2, 10 et 11 ci-dessus ;

24. Demande que les activités du secrétariat prévues dans la présente décision soient exécutées sous réserve de la disponibilité de ressources financières.

Référence à la dimension de genre

Se félicitant du rôle actif que jouent les populations autochtones et les communautés locales, ainsi que d’autres parties prenantes, notamment les femmes et les jeunes, dans les processus relatifs aux plans nationaux d’adaptation,

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant les décisions 5/CP.7, 29/CP.7, 7/CP.9, 4/CP.10, 4/CP.11, 8/CP.13, 6/CP.16, 5/CP.17, 12/CP.18, 3/CP.20, 1/CP.21, 19/CP.21, 16/CP.24, 7/CP.25, 15/CP.26, 10/CP.27, 11/CMA.1, 19/CMA.1 et 1/CMA.5,

Consciente des besoins particuliers et de la situation spéciale des pays les moins avancés, conformément au paragraphe 9 de l’article 4 de la Convention,

Se félicitant du rôle actif que jouent les populations autochtones et les communautés locales, ainsi que d’autres parties prenantes, notamment les femmes et les jeunes, dans les processus relatifs aux plans nationaux d’adaptation,

Prenant note des difficultés que rencontrent les pays les moins avancés dans l’élaboration et la présentation des plans nationaux d’adaptation, ainsi que des retards liés à ce processus complexe et des défis que représentent l’élaboration de propositions et l’accès à l’appui financier requis pour l’exécution de tels plans,

Consciente de la nécessité de prendre de nouvelles mesures renforcées pour faire en sorte que les pays les moins avancés disposent de plans nationaux d’adaptation d’ici à 2025 et aient progressé dans leur exécution d’ici à 2030 ,

Constatant que les principales difficultés auxquelles les pays les moins avancés sont confrontés dans la procédure d’accréditation de leurs entités à accès direct découlent de leur manque de capacités institutionnelles, financières et techniques, qui freine le lancement de ce processus et l’élaboration de propositions de projet en vue d’obtenir un financement du Fonds vert pour le climat,

1. Salue les mesures prises par le Groupe d’experts des pays les moins avancés pour aider ces pays à élaborer des plans nationaux d’adaptation, ainsi que les progrès réalisés dans la mise à jour des directives techniques relatives à l’élaboration et l’exécution des plans nationaux d’adaptation ;

2. Souligne qu’il importe que le Fonds vert pour le climat approuve et verse rapidement le financement dû au titre des projets de planification des plans nationaux d’adaptation ;

3. Se félicite de la nouvelle stratégie et des nouvelles modalités du Programme révisé d’appui à la planification et aux activités préparatoires du Fonds vert pour le climat ;

4. Prie le Groupe d’experts des pays les moins avancés, en collaboration avec le secrétariat du Fonds vert pour le climat, de continuer à sensibiliser les pays les moins avancés au processus d’accréditation des entités à accès direct et de les aider à élaborer un plan de travail pour mener à bien ce processus ;

5. Prie également le Groupe d’experts des pays les moins avancés d’organiser les ateliers de rédaction des plans nationaux d’adaptation prévus pour 2025 afin d’aider les pays concernés à finaliser leurs plans nationaux d’adaptation en vue de leur soumission ainsi qu’à poursuivre l’exécution des politiques, projets et programmes définis dans ces plans dès les premiers mois de l’année, sous réserve de la disponibilité des ressources requises ;

6. Encourage le Groupe d’experts des pays les moins avancés à inviter régulièrement les entités à accès direct au Fonds vert pour le climat de ces pays à participer aux ateliers de rédaction des plans d’adaptation nationaux visés au paragraphe 5, dans le but d’améliorer leur compréhension du processus d’accréditation et de renforcer leurs capacités à le mener à bien ;

7. Se félicite de la présentation par les Parties de plans nationaux d’adaptation et invite les Parties qui ne l’ont pas encore fait à soumettre des plans nationaux d’adaptation et des stratégies pertinentes, notamment pour faciliter l’échange d’expériences, d’outils et d’approches en ce qui concerne l’élaboration et l’exécution de tels plans ;

8. Invite également les organismes des Nations Unies, les institutions spécialisées et les autres organisations compétentes, ainsi que les organismes bilatéraux et multilatéraux, à appuyer l’exécution des plans nationaux d’adaptation dans les pays les moins avancés, en s’appuyant sur les travaux du Groupe d’experts des pays les moins avancés et, le cas échéant, en consultation avec lui et, si possible, à envisager de mettre en place des programmes d’appui à l’exécution de tels plans, dans le cadre de leur mandat, selon qu’il conviendra, ce qui pourrait faciliter la fourniture d’un appui financier et technique à ces pays et la réalisation des objectifs visés au paragraphe 59 de la décision 1/CMA.5 ;

9. Décide de procéder, parallèlement à la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris, au bilan des travaux du Groupe d’experts des pays les moins avancés visant à examiner, à mi-parcours de la période allant jusqu’au prochain examen du mandat du Groupe, les progrès réalisés et son mandat ;

10. Invite les Parties et les organisations concernées à continuer d’allouer des ressources à l’exécution du programme de travail du Groupe d’experts des pays les moins avancés ;

11. Prend note de l’estimation des incidences budgétaires de l’exécution par le secrétariat des activités mentionnées au paragraphe 5 ;

12. Demande que les activités du secrétariat prévues dans la présente décision soient exécutées sous réserve de la disponibilité de ressources financières.

Référence à la dimension de genre

Rappelant en outre le onzième alinéa du préambule de l’Accord de Paris, dans lequel les Parties se sont dites conscientes que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations,

 

Termes employés

La Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris,

Rappelant le mécanisme créé en vertu du paragraphe 4 de l’article 6 de l’Accord de Paris et les objectifs qui ont été fixés dans ce paragraphe,

Rappelant également le paragraphe 1 de l’article 6 de l’Accord de Paris,

Rappelant en outre le onzième alinéa du préambule de l’Accord de Paris, dans lequel les Parties se sont dites conscientes que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations,

Rappelant la décision 3/CMA.3 et son annexe, ainsi que la décision 7/CMA.4 et ses annexes,

Rappelant également les paragraphes 1 g) et 2 de l’annexe de la décision 2/CMA.3,

I. Fonctionnement du mécanisme créé en vertu du paragraphe 4 de l’article 6 de l’Accord de Paris

1. Prie l’Organe de supervision du mécanisme créé en vertu du paragraphe 4 de l’article 6 et le secrétariat de veiller à ce que des experts techniques et scientifiques soient disponibles pour appuyer leurs travaux sur les méthodes, les absorptions et les éléments opérationnels connexes ;

2. Prie également l’Organe de supervision de faire appel, en consultation avec les parties prenantes, à d’autres experts scientifiques et techniques indépendants et aux communautés locales, et de tenir compte, selon qu’il conviendra, des connaissances, des sciences et des pratiques des peuples autochtones pour appuyer ses travaux, notamment par l’intermédiaire de ses groupes d’experts, afin d’examiner les propositions si nécessaire et de bénéficier d’avis scientifiques et techniques indépendants ;

3. Prie en outre l’Organe de supervision de tenir compte des accords internationaux relatifs à l’environnement pertinents dans le cadre de ses travaux, notamment dans l’application des normes intitulées Application of the requirements of Chapter V.B (Methodologies) for the development and assessment of Article 6.4 mechanism methodologies (Application des prescriptions de la section V.B (« Méthodes ») lors de l’élaboration et de l’évaluation des méthodes liées au mécanisme de l’article 6.4) et Requirements for activities involving removals under the Article 6.4 mechanism (Prescriptions applicables aux activités impliquant des absorptions menées au titre du mécanisme de l’article 6.4) , ainsi que dans l’utilisation de l’outil d’évaluation des activités menées au titre de l’article 6.4 au regard des objectifs de développement durable ; 

4. Prie le secrétariat de renforcer sa capacité à appuyer les travaux de l’Organe de supervision, s’agissant en particulier de ses activités de normalisation et des questions méthodologiques ;

5. Demande instamment à l’Organe de supervision et au secrétariat d’accélérer la mise en place du registre du mécanisme et des procédures correspondantes ;

6. Prie l’Organe de supervision, tout en veillant à perfectionner en continu le mécanisme pour tenir compte des dernières avancées scientifiques, d’assurer la stabilité réglementaire en évitant de procéder à de fréquentes révisions de fond des normes, outils et procédures qu’il a adoptés ;

7. Prie également la Présidente et le Vice-Président de l’Organe de supervision de lui rendre compte oralement, à chacune de ses sessions, des progrès accomplis dans la mise en œuvre des travaux au cours de l’année civile, sur la base des mandats de l’Organe de supervision ;

[...]

 

Décision 2/CMP.19 & Décision 13/CMA.6

Questions relatives au Fonds pour l’adaptation

Thèmes
Mots clés 
Réunion 
CMP19
Year 
2024

Référence à la dimension de genre

(Cette formulation est identique dans les textes de la décision 3/CMP.19 et de la décision 13/CMA.6, qui sont deux décisions distinctes).

16. Se félicite des progrès que le Conseil du Fonds a accomplis dans l’application de la version actualisée de la politique de genre et du plan d’action sexospécifique du Fonds, ainsi que dans la mise en place du tableau de bord sur le genre, notamment en élaborant le premier cours en ligne du Fonds sur la prise en compte des questions de genre pour contribuer au renforcement de la capacité des entités d’exécution à concevoir des projets d’adaptation sensibles aux questions de genre, et prie le Conseil du Fonds de faire en sorte que les ressources du Fonds intègrent davantage ces questions ;

17. Invite le Conseil du Fonds à réfléchir aux moyens d’améliorer la prise en compte des questions de genre dans les travaux du Fonds, en prenant en considération les informations pertinentes, notamment celles qui figurent dans le rapport de synthèse de l’édition 2024 du forum du Comité permanent du financement, dont le thème était « Accélérer l’action climatique et le renforcement de la résilience grâce à un financement tenant compte des questions de genre » ;

18. Se félicite de la décision du Conseil du Fonds d’élaborer et d’adopter une politique du Fonds spécialement consacrée à la protection contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuels, et réaffirme qu’il importe que le Conseil mène à bien ce travail ;

Termes employés

(Cette formulation est identique dans les textes de la décision 3/CMP.19 et de la décision 13/CMA.6, qui sont deux décisions distinctes).

La Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto,

Rappelant les décisions 1/CMP.3, 1/CMP.4, 2/CMP.10, 1/CMP.11, 2/CMP.12, 1/CMP.13, 1/CMP.14, 3/CMP.15, 3/CMP.16, 4/CMP.17 et 3/CMP.18,

Rappelant également la décision 13/CMA.1,

Rappelant en outre le paragraphe 8 de la décision 5/CMP.17,

1. Accueille avec satisfaction le rapport annuel de 2024 du Conseil du Fonds pour l’adaptation, y compris son additif, et les informations qui y figurent ;

2. Prend note des informations, mesures et décisions ci-après, relatives au Conseil du Fonds, telles que présentées dans le rapport mentionné au paragraphe 1 ci-dessus :

a) Les progrès accomplis par le Conseil du Fonds dans l’exécution de la stratégie à moyen terme du Fonds pour 2023-20272 conformément au plan de mise en œuvre du Conseil ;

b) La décision du Conseil du Fonds de mettre à jour la politique de protection de l’environnement et de protection sociale du Fonds ;

c) L’adoption, pour 2024, d’un objectif de mobilisation de ressources de 300 millions de dollars des États-Unis (ci-après « dollars »), qui devront provenir d’un plus grand nombre de contributeurs qu’en 2023 ;

d) Les recettes cumulées du fonds d’affectation spéciale du Fonds, soit 1 827,14 millions de dollars au 30 juin 2024, dont 215,83 millions de dollars provenant de la monétisation d’unités de réduction certifiée des émissions, 1 489,88 millions de dollars de contributions volontaires et 121,43 millions de dollars du revenu des placements du solde du fonds d’affectation spéciale ;

e) Les entrées de trésorerie pour la période allant du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024, soit 309,94 millions de dollars, dont 0,91 million de dollars provenant de la monétisation d’unités de réduction certifiée des émissions, 256,92 millions de dollars de contributions volontaires et 52,11 millions de dollars du revenu des placements du solde du fonds d’affectation spéciale ;

f) Les contributions annoncées mais non versées pour les années précédentes, soit 122,57 millions de dollars au 20 novembre 2024, dont 72,67 millions de dollars ont été promis dans le cadre d’accords signés ;

3. Se félicite que, en vue d’atteindre l’objectif de mobilisation de ressources du Fonds pour 2024, soit 300 millions de dollars, qui devront provenir d’un plus grand nombre de contributeurs que les 14 contributeurs de 2023, des contributions financières d’un montant de 132,85 millions de dollars aient été annoncées par l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, l’Irlande, l’Islande, la Norvège, la République de Corée, la Suède et la Suisse, ainsi que par les régions belges de Bruxelles-Capitale et de Wallonie ;

4. Prend note avec préoccupation des contributions annoncées mais non versées au Fonds et exhorte les Parties à honorer leurs engagements dans les meilleurs délais ; 5. Souhaite que les versements de ressources financières au Fonds sous forme de contributions volontaires se poursuivent et que leur montant augmente conformément à la stratégie de mobilisation de ressources du Fonds pour la période 2022-2025 ;

5. Souhaite que les versements de ressources financières au Fonds sous forme de contributions volontaires se poursuivent et que leur montant augmente conformément à la stratégie de mobilisation de ressources du Fonds pour la période 2022-2025 ; 

6. Insiste sur l’urgence qu’il y a à augmenter le montant des ressources financières versées, notamment sous la forme d’un appui volontaire, en plus de la part des fonds prélevée sur les unités de réduction certifiée des émissions, de façon à soutenir les mesures de mobilisation de ressources prises par le Conseil du Fonds, en vue de renforcer le Fonds ;

7. Souligne qu’il importe de continuer à prendre des mesures visant à promouvoir un financement adéquat et prévisible de l’adaptation, y compris au moyen de contributions pluriannuelles, en tenant compte du rôle que joue le Fonds dans l’apport d’un appui spécialement consacré à l’adaptation ;

8. Rappelle l’importance des contributions financières versées au Fonds, notamment dans le contexte du paragraphe 18 de la décision 1/CMA.3, dans lequel les pays développés parties ont été priés instamment de doubler, au minimum, leur contribution collective au financement de l’action climatique des pays en développement pour l’adaptation d’ici à 2025, par rapport aux niveaux de 2019, l’idée étant que la fourniture de ressources financières accrues permette de parvenir à un équilibre entre atténuation et adaptation, conformément au paragraphe 4 de l’article 9 de l’Accord de Paris ;

9. Encourage la réalisation des objectifs énoncés dans la stratégie à moyen terme du Fonds pour 2023-2027, en espérant que sa mise en œuvre contribuera sensiblement à la promotion des initiatives locales d’adaptation, à l’amplification des projets et à la reproduction de leurs résultats, ainsi qu’au renforcement des liens et des synergies entre les trois piliers de la stratégie, à savoir l’action, l’innovation et l’apprentissage et le partage ;

10. Se félicite de la mise en place, par le Conseil du Fonds, d’un nouveau programme mondial d’agrégateurs, dont le but est d’acheminer, vers des entités non accréditées, de petites subventions destinées au financement de projets et programmes d’adaptation pilotés au niveau local, et d’un nouveau guichet de financement de projets et programmes régionaux, ainsi que de l’approbation de 13 propositions nationales et d’une proposition régionale, et note avec satisfaction les mesures prises par les pays en développement parties pour obtenir des ressources financières auprès du Fonds aux fins de l’exécution d’activités d’adaptation concrètes ;

11. Se félicite de l’approbation de ressources financières et de partenaires d’exécution supplémentaires pour le programme mondial d’agrégateurs au titre du mécanisme d’innovation du Fonds et prie le Conseil du Fonds d’accélérer la mise en place du programme ;

12. Insiste sur la nécessité d’adapter les projets aux contextes locaux, notamment en procédant à des évaluations initiales et en consultant divers groupes conformément aux lignes directrices et stratégiques du Fonds ;

13. Prend acte du soutien accru aux activités de préparation et de renforcement des capacités grâce à l’augmentation, pour tous les projets et programmes, des subventions destinées à financer la formulation de projets, un appui supplémentaire étant prévu pour les projets d’adaptation pilotés au niveau local, et souligne qu’il importe que ces efforts se poursuivent ;

14. Prend note des informations présentées dans le rapport visé au paragraphe 1 ci-dessus, se félicite de l’examen des plafonds de financement par le Conseil du Fonds, notant que celui-ci a prié le secrétariat de procéder à une analyse pour examen à sa quarante- troisième réunion, et prie le Conseil d’achever son examen en temps voulu ;

15. Se félicite de la décision du Conseil du Fonds d’établir l’ébauche d’une version améliorée du Programme de développement de la capacité d’accès direct au financement de laction climatique, et attend avec intérêt de recevoir des informations actualisées sur les progrès accomplis à cet égard ;

16. Se félicite des progrès que le Conseil du Fonds a accomplis dans l’application de la version actualisée de la politique de genre et du plan d’action sexospécifique du Fonds, ainsi que dans la mise en place du tableau de bord sur le genre, notamment en élaborant le premier cours en ligne du Fonds sur la prise en compte des questions de genre pour contribuer au renforcement de la capacité des entités d’exécution à concevoir des projets d’adaptation sensibles aux questions de genre, et prie le Conseil du Fonds de faire en sorte que les ressources du Fonds intègrent davantage ces questions ;

17. Invite le Conseil du Fonds à réfléchir aux moyens d’améliorer la prise en compte des questions de genre dans les travaux du Fonds, en prenant en considération les informations pertinentes, notamment celles qui figurent dans le rapport de synthèse de l’édition 2024 du forum du Comité permanent du financement, dont le thème était « Accélérer l’action climatique et le renforcement de la résilience grâce à un financement tenant compte des questions de genre » ;

18. Se félicite de la décision du Conseil du Fonds d’élaborer et d’adopter une politique du Fonds spécialement consacrée à la protection contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuels, et réaffirme qu’il importe que le Conseil mène à bien ce travail ;

19. Se félicite des travaux du Conseil du Fonds sur la complémentarité et la cohérence avec d’autres fonds multilatéraux pour le climat10, et engage le Conseil à poursuivre ces travaux en vue de simplifier les modalités d’accès au financement, selon qu’il convient, et de maximiser l’impact de celui-ci ;

20. Se félicite de la collaboration continue entre le Fonds et le Comité exécutif de la technologie ainsi que le Centre-Réseau des technologies climatiques, notamment dans le cadre de l’Accélérateur d’innovation climatique du Fonds, et encourage la poursuite de cette collaboration ;

21. Encourage également le Conseil du Fonds à achever, à titre prioritaire, ses travaux relatifs à l’exécution des mandats énoncés dans les décisions 1/CMP.14 et 13/CMA.1, et à en rendre compte dans le rapport annuel qu’il leur soumettra, à elle à sa vingtième session (novembre 2025) et à la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris à sa septième session (novembre 2025) ;

22. Insiste sur la nécessité d’assurer la continuité de l’exécution des activités du Conseil du Fonds durant la transition du Fonds du Protocole de Kyoto à l’Accord de Paris, notamment de veiller à ce que les pays en développement continuent d’avoir accès à un appui à l’adaptation ;

23. Prie l’Organe subsidiaire de mise en œuvre d’examiner, à sa soixante- deuxième session (juin 2025), la question des dispositions à prendre pour que le Fonds serve exclusivement l’Accord de Paris, et de formuler des recommandations à cet égard pour qu’elle les examine à sa vingtième session.

Référence à la dimension de genre

14. Se félicite de la tenue du Forum 2024 du Comité permanent du financement, qui avait pour thème l’accélération de l’action climatique et le renforcement de la résilience grâce à des financements tenant compte des questions de genre, et prend note avec satisfaction du rapport de synthèse sur le Forum;

15. Remercie sincèrement le Gouvernement tanzanien d’avoir généreusement accueilli le Forum 2024 du Comité permanent du financement ;

16. Remercie les gouvernements australien, autrichien et canadien pour le soutien financier qu’ils ont apporté au Forum 2024 du Comité permanent du financement ;

17. Note qu’il importe toujours de promouvoir une action climatique tenant compte des questions de genre, y compris dans le contexte du financement de l’action climatique, et souligne qu’il serait utile d’améliorer les données et les informations relatives à la prise en compte du genre dans le financement de l’action climatique ;

18. Prend note avec satisfaction des efforts que le Comité permanent du financement déploie pour coopérer plus étroitement avec les parties prenantes dans le cadre de son plan de travail, notamment avec les organes constitués au titre de la Convention, le secteur privé et d’autres entités extérieures à la Convention, et encourage le Comité à poursuivre dans cette voie en 2025, y compris, selon qu’il convient, avec les personnes et les populations qui sont en première ligne face aux changements climatiques, notamment les peuples autochtones et les communautés locales ;

19. Encourage également le Comité permanent du financement à poursuivre ses efforts visant à tenir compte des questions de genre dans l’exécution de son plan de travail, et prie les Parties, lorsqu’elles désignent les membres du Comité, de veiller à l’équilibre de la représentation des sexes et des régions géographiques ;

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant les articles 4 et 11 de la Convention,

Rappelant également les décisions 12/CP.2, 12/CP.3, 1/CP.16 (par. 112), 2/CP.17 (par. 120 et 121), 5/CP.18, 5/CP.19, 7/CP.19, 6/CP.20, 6/CP.21, 8/CP.22, 7/CP.23, 8/CP.23, 4/CP.24, 11/CP.25, 5/CP.26, 14/CP.27, 5/CMA.2, 10/CMA.3, 14/CMA.4, 5/CP.28 et 9/CMA.5,

Prenant note de la décision 8/CMA.6,

1. Remercie le Comité permanent du financement et se félicite des travaux que celui-ci a menés en 2024 ;

2. Se félicite également du rapport du Comité permanent du financement pour 2024 et prend note du plan de travail du Comité pour 2025 ;

3. Note qu’il importe de prévoir du temps à consacrer à l’examen des travaux du Comité permanent du financement ;

4. Prend note avec satisfaction de la sixième évaluation biennale du Comité permanent du financement faisant le point des flux financiers dans le domaine de l’action en faveur du climat, y compris du résumé et des recommandations qui en sont issus ;

5. Note que le Comité permanent du financement a mis à jour sa définition opérationnelle du financement de l’action climatique dans le cadre de la préparation de la sixième évaluation biennale faisant le point des flux financiers dans le domaine de l’action en faveur du climat;

6. Note également que les flux financiers mondiaux dans le domaine de l’action climatique ont augmenté de 63 % en 2021-2022 par rapport à 2019-2020 pour atteindre en moyenne 1,3 milliard de dollars des États-Unis (dollars) par an, constate que plus des trois quarts de ces flux sont en Asie de l’Est, en Europe septentrionale et orientale et en Amérique du Nord, et souligne la nécessité d’augmenter les flux financiers dans le domaine de l’action climatique dans les autres régions ;

7. Prend note avec satisfaction du deuxième rapport sur la détermination des besoins des pays en développement parties liés à la mise en œuvre de la Convention et de l’Accord de Paris, y compris du résumé et des recommandations qui en sont issus ;

8. Prend note de la principale conclusion issue du rapport mentionné au paragraphe 7 ci-dessus, à savoir que les contributions déterminées au niveau national de 142 Parties font état de 5 760 besoins, dont 48 % sont des besoins chiffrés qui émanent de 98 Parties et représentent un montant cumulé de 5 012 à 6 852 milliards de dollars jusqu’en 2030, soit 455 à 584 milliards de dollars par an sur différents horizons temporels jusqu’en 2030 ;

9. Souligne que les informations contenues dans les rapports nationaux ne reflètent pas l’intégralité des besoins des pays en développement parties et des régions et sont limitées par d’importantes difficultés et lacunes en matière de données, notamment le manque d’informations sur les procédures et méthodes employées pour déterminer les besoins, le fait que les données couvrent diverses périodes temporelles (2020-2030 pour la majorité d’entre elles), et les différentes méthodes et hypothèses sous-jacentes utilisées pour recenser et chiffrer les besoins, et souligne également que le nombre de besoins et de besoins chiffrés déterminé à partir des rapports nationaux ne saurait être utilisé pour comparer les besoins réels des différentes régions ;

10. Invite les parties prenantes à tirer parti des informations contenues dans le deuxième rapport sur la détermination des besoins des pays en développement parties liés à la mise en œuvre de la Convention et de l’Accord de Paris lorsqu’elles aident les pays en développement parties à recenser et à chiffrer leurs besoins, en accordant la priorité aux pays en développement parties et aux régions qui n’ont pas été en mesure de recenser et de chiffrer leurs besoins et qui sont sensiblement et proportionnellement sous-représentés dans le rapport ;

11. Prend note avec satisfaction du rapport sur les pratiques communes concernant les définitions et les méthodes de notification et de comptabilisation du financement de l’action climatique, y compris du résumé qui en est issu ;

12. Est consciente des difficultés associées à la diversité des définitions du financement de l’action climatique utilisées par les Parties et les entités non parties s’agissant de garantir la clarté et la ventilation de la comptabilisation de ces flux de financement et des informations communiquées à ce sujet ;

13. Réaffirme que le Comité permanent du financement poursuivra ses travaux techniques en cours sur les définitions opérationnelles du financement de l’action climatique dans ses futures évaluations biennales faisant le point des flux financiers dans le domaine de l’action en faveur du climat ;

14. Se félicite de la tenue du Forum 2024 du Comité permanent du financement, qui avait pour thème l’accélération de l’action climatique et le renforcement de la résilience grâce à des financements tenant compte des questions de genre, et prend note avec satisfaction du rapport de synthèse sur le Forum;

15. Remercie sincèrement le Gouvernement tanzanien d’avoir généreusement accueilli le Forum 2024 du Comité permanent du financement ;

16. Remercie les gouvernements australien, autrichien et canadien pour le soutien financier qu’ils ont apporté au Forum 2024 du Comité permanent du financement ;

17. Note qu’il importe toujours de promouvoir une action climatique tenant compte des questions de genre, y compris dans le contexte du financement de l’action climatique, et souligne qu’il serait utile d’améliorer les données et les informations relatives à la prise en compte du genre dans le financement de l’action climatique ;

18. Prend note avec satisfaction des efforts que le Comité permanent du financement déploie pour coopérer plus étroitement avec les parties prenantes dans le cadre de son plan de travail, notamment avec les organes constitués au titre de la Convention, le secteur privé et d’autres entités extérieures à la Convention, et encourage le Comité à poursuivre dans cette voie en 2025, y compris, selon qu’il convient, avec les personnes et les populations qui sont en première ligne face aux changements climatiques, notamment les peuples autochtones et les communautés locales ;

19. Encourage également le Comité permanent du financement à poursuivre ses efforts visant à tenir compte des questions de genre dans l’exécution de son plan de travail, et prie les Parties, lorsqu’elles désignent les membres du Comité, de veiller à l’équilibre de la représentation des sexes et des régions géographiques ;

20. Rappelle les préoccupations relatives aux modalités de travail du Comité permanent du financement concernant l’élaboration du projet de lignes directrices destinées aux entités fonctionnelles du Mécanisme financier, conformément au mandat du Comité, et la demande qui a été faite aux Parties et aux autres organes constitués au titre de la Convention et de l’Accord de Paris de communiquer des éléments pour le projet de lignes directrices bien avant ses futures sessions et celles de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris, afin de permettre au Comité de s’acquitter de son mandat dans ce domaine ;

21. Remercie les gouvernements australien, autrichien, canadien et japonais pour le soutien financier qu’ils ont apporté aux travaux du Comité permanent du financement en 2024 ;

22. Prie le Comité permanent du financement de lui faire rapport à sa trentième session (novembre 2025) sur l’état d’avancement de l’exécution de son plan de travail pour 2025 ;

23. Prie également le Comité permanent du financement de tenir compte des orientations qu’elle lui adresse dans ses autres décisions pertinentes.

Référence à la dimension de genre

13. Invite le Conseil à réfléchir aux moyens d’améliorer la prise en compte des questions de genre dans les travaux du Fonds, en prenant en considération les informations pertinentes, notamment celles qui figurent dans le rapport de synthèse de l’édition 2024 du forum du Comité permanent du financement, dont le thème était « Accélérer l’action climatique et le renforcement de la résilience grâce à un financement tenant compte des questions de genre

14. Demande instamment au Conseil d’adopter un plan d’action actualisé pour l’égalité des sexes aux fins de la deuxième opération de reconstitution des ressources du Fonds, en prenant acte du plan précédent pour la période 2020-2023 , et de contribuer activement à l’exécution d’activités dans le cadre du plan d’action de la Convention pour l’égalité des sexes une fois que celui-ci aura été adopté

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant l’annexe de la décision 3/CP.17,

1. Se félicite du rapport que le Fonds vert pour le climat lui a soumis à sa vingtneuvième session , notamment des informations sur les mesures prises par le Conseil du Fonds pour donner suite aux directives qu’elle lui a données, tout en estimant que des améliorations sont encore possibles ;

2. Se félicite également des contributions à la deuxième opération de reconstitution des ressources du Fonds vert pour le climat annoncées ou versées depuis sa vingt-huitième session, remercie les Parties qui ont considérablement augmenté leurs apports et salue le rôle que le Gouvernement des Émirats arabes unis et la présidence de sa vingt-huitième session ont joué dans l’obtention des annonces de contributions les plus élevées de l’histoire du Fonds ;

3. Se félicite en outre :

a) De l’augmentation du nombre de propositions de financement approuvées, qui porte le montant total approuvé par le Conseil à 15,9 milliards de dollars des États-Unis, montant qui permet d’appuyer l’exécution de 286 projets et programmes d’adaptation et d’atténuation dans 133 pays en développement ;

b) De l’augmentation du nombre d’entités accréditées par le Conseil, leur nombre s’élevant désormais à 139, dont 89 entités à accès direct;

c) De l’augmentation du nombre de subventions accordées au titre de l’aide à l’élaboration des plans nationaux d’adaptation et autres processus de planification de l’adaptation, qui a porté à 115 le nombre total de subventions approuvées ;

d) De l’adoption par le Conseil d’une politique de versement lié aux résultats pour les activités visées au paragraphe 70 de la décision 1/CP.16 ;

e) De la poursuite de la collaboration entre le Fonds, le Centre-Réseau des technologies climatiques et le Comité exécutif de la technologie ;

f) De l’ajout de 34 nouveaux projets au portefeuille du Fonds et de l’augmentation de 2,1 milliards de dollars de la valeur des engagements en 2023, dont 917,4 millions de dollars en faveur de 10 nouveaux projets du secteur privé (ce qui représente 44 % du volume de programmes de 2023), ce qui porte le total des engagements du secteur privé dans le portefeuille à plus de 5 milliards de dollars, qui ont bénéficié à 60 projets du secteur privé et devraient permettre de lever 17,5 milliards de dollars de fonds supplémentaires, dont 1,6 milliard de capital-investissement, soit cinq fois et demie le capital du Fonds au niveau du fonds et un montant au moins égal au niveau des investissements de portefeuille en aval, chaque dollar du Fonds vert pour le climat versé au secteur privé dans certains secteurs clefs de l’adaptation et de l’atténuation devant permettre de mobiliser six fois le capital engagé au niveau du fonds ;

g) De la poursuite de l’exécution par le Conseil du Plan stratégique du Fonds vert pour le climat 2024-2027 , qui prévoit des mesures pour faciliter l’accès des pays en développement au financement de l’action climatique et accélérer la fourniture d’un appui à ces pays pour en maximiser les effets ; 

h) De l’action que le Fonds ne cesse de mener, en collaboration avec le Fonds pour l’environnement mondial, le Fonds pour l’adaptation et les Fonds d’investissement pour le climat, afin d’améliorer l’accès au financement de l’action climatique, conformément au paragraphe 5, dans l’objectif de reproduire à grande échelle les projets réussis, de maximiser leur impact et de renforcer la cohérence ;

i) De l’accent mis par le Conseil sur l’accréditation des entités à accès direct, en particulier les entités nationales et régionales dans les pays et régions mal desservis, conformément au Plan stratégique 2024-2027 ;

j) Des mesures renforcées prises par le Fonds aux fins de l’approbation des dons pour le développement de la capacité d’accès direct, notamment de l’appui apporté à l’élaboration des plans nationaux d’adaptation et à d’autres processus de planification de l’adaptation ;

k) Des travaux du Groupe consultatif des peuples autochtones relatifs au renforcement de l’appui et de l’inclusion dans les opérations du Fonds, notamment grâce à l’amélioration des modalités de participation ;

l) Des progrès réalisés par le Fonds s’agissant de la mobilisation des investissements du secteur privé pour créer un effet de levier et renforcer l’impact et la portée du financement de l’action climatique dans les pays en développement ;

m) De l’action que le Fonds ne cesse de mener pour renforcer son engagement au niveau régional, notamment en étudiant la possibilité d’une présence dans toutes les régions des pays en développement ;

4. Prend acte des perspectives présentées par le Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, selon lesquelles le Fonds devrait être en mesure de gérer un capital de 50 milliards de dollars d’ici à 2030 ;

5. Invite le Conseil à veiller à ce que les mesures prises pour renforcer la cohérence et la complémentarité ne restreignent pas l’accès des pays en développement aux ressources et le montant des financements à leur disposition ;

6. Prie le Conseil de continuer à rationaliser et à simplifier l’accès au financement en réduisant, en ce qui concerne l’accréditation, la préparation et les processus standard et simplifié d’approbation des propositions, les délais médians constatés au cours de la deuxième opération de reconstitution des ressources du Fonds par rapport à la première opération, en mettant l’accent sur la réduction des temps de traitement des propositions de financement, conformément au Plan stratégique 2024-2027 ;

7. Prie également le Conseil de continuer à étudier les moyens de mieux répondre aux besoins des différentes régions d’une manière équilibrée, notamment en envisageant de maintenir une présence dans toutes les régions des pays en développement, conformément à l’Instrument régissant le Fonds ;

8. Prie en outre le Conseil d’envisager de prendre des mesures pour veiller à ce que les exigences en matière de suivi et de responsabilité pour les procédures postérieures à l’accréditation soient adaptées à l’objectif visé et tiennent compte des contraintes de capacités des entités à accès direct ;

9. Invite le Conseil à examiner les moyens de renforcer l’accès direct, notamment grâce à des approches adaptées répondant aux besoins et aux priorités qui soient cohérentes avec les dispositions institutionnelles nationales et qui permettent de combler les lacunes en matière de capacités, en consultation avec les autorités nationales désignées ;

10. Encourage le Conseil à continuer d’appuyer les mesures d’adaptation, notamment l’exécution des plans nationaux d’adaptation et des projets, politiques et programmes qui y sont définis, conformément au Plan stratégique 2024-2027 ; 

11. Demande instamment au Conseil de continuer à prendre des mesures visant à maintenir un équilibre entre le financement de l’atténuation et le financement de l’adaptation dans l’ensemble de son portefeuille, conformément à l’Instrument régissant le Fonds ;

12. Encourage le Fonds à poursuivre sa collaboration avec le Centre-Réseau des technologies climatiques afin d’améliorer l’accès des pays en développement à la technologie, de maximiser les effets des mesures prises et de renforcer la cohérence ;

13. Invite le Conseil à réfléchir aux moyens d’améliorer la prise en compte des questions de genre dans les travaux du Fonds, en prenant en considération les informations pertinentes, notamment celles qui figurent dans le rapport de synthèse de l’édition 2024 du forum du Comité permanent du financement, dont le thème était « Accélérer l’action climatique et le renforcement de la résilience grâce à un financement tenant compte des questions de genre

14. Demande instamment au Conseil d’adopter un plan d’action actualisé pour l’égalité des sexes aux fins de la deuxième opération de reconstitution des ressources du Fonds, en prenant acte du plan précédent pour la période 2020-2023 , et de contribuer activement à l’exécution d’activités dans le cadre du plan d’action de la Convention pour l’égalité des sexes une fois que celui-ci aura été adopté;

15. Engage instamment le Conseil à continuer, dans son processus décisionnel, de tenir compte des personnes et des communautés qui sont en première ligne face aux changements climatiques, notamment les peuples autochtones et les communautés locales, conformément aux politiques du Fonds ;

16. Encourage le Conseil à appuyer le développement de l’utilisation de nouveaux instruments et structures financiers en vue d’augmenter les financements publics et privés, compte tenu de sa déclaration d’appétit pour le risque, aux fins du financement de projets d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement, conformément à la politique du Conseil ;

[...]

 

Référence à la dimension de genre

Annexe

Règlement intérieur du Conseil consultatif du Réseau de Santiago pour la prévention, la réduction et la prise en compte des pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques

III. Composition

3. Afin de parvenir à une composition juste et équilibrée et compte tenu de la nécessité d’assurer une représentation équilibrée des femmes et des hommes, le Conseil consultatif est composé des membres suivants :

a) Deux membres originaires de chacun des cinq groupes régionaux d’États Membres de l’Organisation des Nations Unies ;

b) Un membre originaire d’un des pays les moins avancés et un membre originaire d’un des petits États insulaires en développement ;

c) Deux membres du Comité exécutif du Mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices liés aux incidences des changements climatiques, choisis par le Comité exécutif parmi ses membres.

4. Le Conseil consultatif compte également trois autres membres, un(e) représentant(e) du Groupe Femmes et genre, un(e) représentant(e) d’organisations de peuples autochtones et un(e) représentant(e) d’organisations non gouvernementales de protection de l’enfance et de la jeunesse, qui peuvent participer activement à ses délibérations.

Termes employés

Annexe

Règlement intérieur du Conseil consultatif du Réseau de Santiago pour la prévention, la réduction et la prise en compte des pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques

I. Champ d’application

1. Le présent règlement intérieur s’applique au Conseil consultatif du Réseau de Santiago (le « Conseil consultatif ») conformément à la décision 12/CMA.4, approuvée par la Conférence des Parties par la décision 11/CP.27, à la décision 6/CMA.5, approuvée par la Conférence des Parties par la décision 2/CP.28, ainsi qu’à toute autre décision pertinente de l’organe directeur ou des organes directeurs.

II. Définitions

2. Aux fins du présent règlement :

a) Les termes « Coprésidents » et « Coprésidentes » désignent les membres du Réseau de Santiago élus Coprésidents ou Coprésidentes du Conseil consultatif du Réseau de Santiago ;

b) Le terme « secrétariat » désigne le secrétariat hébergé par une organisation visé au paragraphe 3 a) de la décision 12/CMA.4, approuvée par la Conférence des Parties par la décision 11/CP.27, ainsi que dans le mandat du Réseau de Santiago, qui figure à l’annexe I de ces décisions.

III. Composition

3. Afin de parvenir à une composition juste et équilibrée et compte tenu de la nécessité d’assurer une représentation équilibrée des femmes et des hommes, le Conseil consultatif est composé des membres suivants :

a) Deux membres originaires de chacun des cinq groupes régionaux d’États Membres de l’Organisation des Nations Unies ;

b) Un membre originaire d’un des pays les moins avancés et un membre originaire d’un des petits États insulaires en développement ;

c) Deux membres du Comité exécutif du Mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices liés aux incidences des changements climatiques, choisis par le Comité exécutif parmi ses membres.

4. Le Conseil consultatif compte également trois autres membres, un(e) représentant(e) du Groupe Femmes et genre, un(e) représentant(e) d’organisations de peuples autochtones et un(e) représentant(e) d’organisations non gouvernementales de protection de l’enfance et de la jeunesse, qui peuvent participer activement à ses délibérations.

5. Les membres et les représentant(e)s sont élus au Conseil consultatif pour un mandat de deux ans et ne peuvent accomplir plus de deux mandats consécutifs.

6. La moitié des membres élus en 2023 exercent un mandat de trois ans et l’autre moitié un mandat de deux ans, après quoi le ou les organes directeurs élisent chaque année la moitié des membres pour un mandat de deux ans.

7. Les membres du Conseil consultatif demeurent en fonction jusqu’à l’élection de leurs successeurs.

8. Le mandat d’un membre du Conseil consultatif débute à la première réunion de l’année civile suivant son élection et s’achève immédiatement avant la première réunion de l’année civile pendant laquelle son mandat s’achève.

9. Si un membre du Conseil consultatif démissionne ou se trouve pour d’autres raisons dans l’incapacité d’achever le mandat qui lui a été confié, le groupe régional ou le collectif auquel ce membre appartient − ou le Comité exécutif, si le membre a été désigné par lui − peut, en raison de l’imminence de la session suivante de l’organe directeur ou des organes directeurs, décider de nommer un autre membre (présenté par le groupe ou collectif concerné) pour le remplacer jusqu’à l’expiration de son mandat, auquel cas la nomination compte comme un mandat.

10. Si un membre est provisoirement dans l’incapacité d’assumer ses fonctions au sein du Conseil consultatif, celui-ci, à la demande dudit membre, invite le groupe ou collectif concerné, ou le Comité exécutif, à le remplacer, à titre provisoire, pour une période d’un an maximum à compter de la date à laquelle la demande a été formulée.

Référence à la dimension de genre

Voir langage élaboré.

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant les décisions 36/CP.7, 1/CP.16, 23/CP.18, 18/CP.20, 1/CP.21, 21/CP.22, 3/CP.23, 3/CP.25, 20/CP.26, 24/CP.27 et 15/CP.28,

Consciente qu’il reste nécessaire d’intégrer les questions de genre dans toutes les cibles et tous les objectifs pertinents des activités menées au titre de la Convention, ce qui contribue de manière importante à en accroître l’efficacité, l’équité et la viabilité,

Consciente également que le programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et son plan d’action pour l’égalité des sexes jouent un rôle important dans la promotion de l’égalité des sexes et dans l’autonomisation des femmes et des filles dans le cadre du processus découlant de la Convention, comme en témoigne l’examen auquel a procédé l’Organe subsidiaire de mise en œuvre,

Constatant avec préoccupation que les effets des changements climatiques sur les femmes et les hommes peuvent souvent différer en raison des inégalités historiques et actuelles entre les sexes et de facteurs multidimensionnels et peuvent être plus prononcés dans les pays en développement et pour les communautés locales et les peuples autochtones,

Considérant que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière et que les Parties devraient, lorsqu’elles prennent des mesures pour faire face à ces changements, respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable, et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations,

Tenant compte des impératifs d’une transition juste pour la population active et de la création d’emplois décents et de qualité conformément aux priorités de développement définies au niveau national,

1. Prend note du rapport de synthèse sur les progrès accomplis, les difficultés rencontrées, les lacunes constatées et les priorités définies dans l’exécution du plan d’action pour l’égalité des sexes et sur les travaux supplémentaires à effectuer dans le domaine des questions de genre et des changements climatiques , ainsi que du compte rendu de l’atelier de session qui était consacré à l’examen du rapport de synthèse et s’est tenu à la soixantième session de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre , et salue les mesures que les Parties, les organes constitués au titre de la Convention, le secrétariat et les observateurs ont prises pour appliquer le programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et son plan d’action pour l’égalité des sexes ;

2. Prend également note des rapports sur la composition par sexe , selon lesquels l’équilibre femmes-hommes parmi les membres des délégations des Parties a été atteint aux cinquante-huitième et soixantième sessions des organes subsidiaires, la représentation des femmes au sein des délégations des Parties présentes aux sessions des organes directeurs est restée inchangée ou a diminué d’année en année depuis sa vingt-cinquième session et les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif d’une représentation équilibrée des sexes dans les organes constitués restent irréguliers ; 

3. Prend note en outre du rapport de synthèse du secrétariat sur la mise en œuvre des politiques, plans, stratégies et actions climatiques favorisant l’égalité des sexes, dont les Parties font état dans les rapports et communications qu’elles soumettent au titre de la Convention 4 , et des progrès dont ledit rapport rend compte ;

4. Encourage les Parties à redoubler d’efforts pour faire progresser l’application des décisions mentionnées dans le préambule ;

5. Constate que le renforcement des capacités, la gestion des connaissances et le partage des données d’expérience sont essentiels pour aider les acteurs concernés à concevoir et à mettre en œuvre des mesures climatiques tenant compte des questions de genre et pour accroître l’efficacité et la portée de ces mesures ;

6. Considère qu’il est essentiel, pour atteindre les objectifs climatiques à long terme, que les femmes participent pleinement et sur un pied d’égalité à tous les aspects du processus découlant de la Convention, à l’élaboration des politiques climatiques et à l’action climatique nationale et locale et qu’elles jouent un rôle directeur à ces égards, et note qu’il importe de prendre d’autres mesures sur ce point ;

7. Constate que la cohérence avec les processus pertinents des Nations Unies, en particulier celui du Programme de développement durable à l’horizon 2030, s’il y a lieu, et dans le cadre de la mise en œuvre nationale, contribuera à rendre plus efficients et plus efficaces les efforts visant à intégrer les questions de genre dans l’action climatique ;

8. Encourage les entités des Nations Unies à coopérer avec les Parties pour intégrer des données ventilées par sexe et par âge dans leurs politiques, mécanismes d’incitation et programmes existants, à tous les niveaux de gouvernance, et à aider les Parties à appliquer directement les meilleures données scientifiques disponibles dans la collecte et l’analyse des ensembles de données, notamment sur les incidences des phénomènes météorologiques extrêmes et des phénomènes qui se manifestent lentement ;

9. Invite les Parties à inclure, dans leurs rapports nationaux soumis dans le cadre du processus découlant de la Convention, des informations sur les efforts déployés et les mesures prises pour appliquer le programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et tout plan d’action pour l’égalité des sexes adopté ultérieurement, s’il y a lieu ;

10. Note que la prise en compte des questions de genre dans la mise en œuvre et dans les moyens de mise en œuvre de la politique et de l’action climatiques peuvent permettre aux Parties de relever le niveau d’ambition, ainsi que de parvenir à l’égalité des sexes et de contribuer à une transition juste pour la population active et à la création d’emplois décents et d’emplois de qualité conformément aux priorités de développement définies au niveau national ;

11. Décide de prolonger pour une durée de dix ans le programme de travail renforcé de Lima relatif au genre ;

12. Décide également que l’Organe subsidiaire de mise en œuvre entamera, à sa soixante-dixième session (juin 2029), un examen de l’application du programme de travail renforcé de Lima relatif au genre visant à recenser les progrès réalisés, les difficultés rencontrées et les travaux supplémentaires à effectuer afin de le conclure à sa soixante et onzième session (novembre 2029) et de lui recommander un projet de décision à ce sujet pour qu’elle l’examine et l’adopte à sa trente-quatrième session (novembre 2029) ;

13. Demande à l’Organe subsidiaire de mise en œuvre d’amorcer, à sa soixante-deuxième session (juin 2025), l’élaboration d’un nouveau plan d’action pour l’égalité des sexes en tenant compte des contributions apportées à l’examen de 2024 du programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et de son plan d’action pour l’égalité des sexes ainsi que des résultats de cet examen et des ateliers visés aux paragraphes 14 et 16, en vue de lui recommander un projet de décision pour qu’elle l’examine et l’adopte à sa trentième session (novembre 2025) ; 

14. Demande également au Président de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre d’organiser, avec l’appui du secrétariat, un atelier technique qui se tiendra à la soixante-deuxième session de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre et visera à faciliter la conception des activités à mener dans le cadre du plan d’action pour l’égalité des sexes, en tenant compte notamment des progrès accomplis, des difficultés rencontrées, des lacunes constatées et des priorités définies par les Parties et les observateurs au cours de l’examen visé au paragraphe 13 et des informations présentées dans le rapport de synthèse mentionné au paragraphe 1, l’objectif étant d’éclairer l’élaboration du nouveau plan d’action pour l’égalité des sexes visé au paragraphe 13 ;

15. Invite les Parties et les observateurs à soumettre, via le portail de communications , avant le 31 mars 2025, leurs vues sur le format et le contenu de l’atelier technique de session mentionné au paragraphe 14 ;

16. Décide que d’autres ateliers techniques sur le sujet mentionné au paragraphe 14 pourront être organisés en 2025, en présentiel ou sous forme hybride, parallèlement à des manifestations existantes telles que les semaines régionales du climat, si le Président de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre le juge utile à la suite de la réception d’une manifestation d’intérêt de la part d’une Partie qui propose d’accueillir un tel atelier, sachant qu’il convient d’assurer une représentation géographique inclusive et équilibrée lors des ateliers ;

17. Encourage les Parties à nommer un coordonnateur national pour l’égalité des sexes et les changements climatiques chargé de la négociation, de la mise en œuvre et du suivi des mesures relatives au climat, et à lui fournir un appui ;

18. Demande à tous les organes constitués de continuer de faire figurer dans leurs rapports périodiques des informations sur les progrès réalisés dans l’intégration des questions de genre dans leurs processus ;

19. Invite les entités publiques et privées compétentes à davantage prendre en compte les questions de genre dans le financement de l’action climatique en vue de renforcer les capacités des femmes ;

20. Encourage les Parties et les entités publiques et privées concernées à mieux prendre en compte les questions de genre dans le financement de l’action climatique en vue de renforcer les capacités des femmes et de contribuer à l’exécution des travaux menés dans le cadre du programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et tout plan d’action pour l’égalité des sexes adopté ultérieurement, et ce, de façon à faciliter un accès simplifié au financement de l’action climatique pour les organisations communautaires de femmes, ainsi que pour les peuples autochtones, notamment les femmes, et les communautés locales ;

21. Souligne combien il est urgent de renforcer l’appui fourni aux pays en développement parties pour les aider à exécuter le programme de travail de Lima relatif au genre et tout plan d’action pour l’égalité des sexes adopté ultérieurement, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention ;

22. Demande au secrétariat de continuer :

a) De maintenir le poste de coordonnateur principal spécialiste des questions de genre afin de conserver les compétences et l’appui nécessaires et de suivre l’application du programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et de tout plan d’action pour l’égalité des sexes adopté ultérieurement ;

b) D’élaborer un rapport annuel sur la composition par sexe et un rapport de synthèse biennal sur les progrès accomplis dans l’intégration des questions de genre dans les processus des organes constitués ;

c) De renforcer les capacités des organes constitués et du personnel du secrétariat d’intégrer les questions de genre dans leurs domaines d’activité respectifs, en collaboration avec les organisations compétentes, selon qu’il convient ;

d) De faciliter la coordination avec d’autres entités des Nations Unies, des organisations intergouvernementales et des organisations non gouvernementales lorsqu’il s’agit d’appuyer l’application du programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et de tout plan d’action pour l’égalité des sexes adopté ultérieurement ;

e) De faciliter l’appui au renforcement des compétences et des capacités des coordonnateurs nationaux pour l’égalité des sexes et les changements climatiques ;

f) D’aider les coordonnateurs nationaux pour l’égalité des sexes et les changements climatiques à assister aux réunions pertinentes de la Convention, à leur demande et sous réserve de la disponibilité de ressources ;

g) D’améliorer la communication et le partage de l’information grâce aux ressources et aux activités de communication en ligne relatives à la Convention ;

h) De participer au Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’avancement des femmes afin de renforcer l’intégration des questions de genre dans l’organisation et dans les travaux du secrétariat ;

23. Encourage le secrétariat à envisager de faire en sorte que tous les projets de budget tiennent compte des effets sur l’égalité des sexes dans sa propre structure organisationnelle, et à nommer des coordonnateurs pour l’égalité des sexes dans les départements où il y a lieu de le faire, à condition que cela n’augmente pas le coût global mais accroisse l’efficacité ;

24. Invite les Parties à aider les pays en développement parties à mener des activités prenant en compte les questions de genre au titre de la Convention, notamment en ce qui concerne le programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et tout plan d’action pour l’égalité des sexes adopté ultérieurement ;

25. Encourage les Parties, le secrétariat et les organisations compétentes, dans le cadre de l’application du programme de travail renforcé de Lima relatif au genre, à associer pleinement les hommes et les garçons, en tant qu’agents et bénéficiaires du changement et en tant que partenaires et alliés stratégiques, à la concrétisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et les filles dans le contexte des changements climatiques ;

26. Prend note des incidences budgétaires estimatives des activités que le secrétariat devrait exécuter en application des paragraphes 14, 15, 16, 22 et 23 ;

27. Demande que les activités du secrétariat prévues dans la présente décision soient exécutées sous réserve de la disponibilité de ressources financières.

Référence à la dimension de genre

9. Souligne qu’il importe d’assurer une représentation équilibrée des zones géographiques et des sexes parmi les experts visés au paragraphe 1 ci-dessus qui travaillent sur les cibles visées aux paragraphes 9 et 10 de la décision 2/CMA.5 ;

[...]

21. Décide en outre que le résultat final du programme de travail Émirats arabes unis-Belém devrait inclure, selon qu’il convient :

d) Des indicateurs portant sur, notamment, l’inclusion sociale, les peuples autochtones, les processus participatifs, les droits de l’homme, l’égalité des genres, les migrants, les enfants et les jeunes, et les personnes handicapées ;

Termes employés

La Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris,

Rappelant l’article 7 de l’Accord de Paris, en particulier son paragraphe 1, qui prévoit l’établissement de l’objectif mondial en matière d’adaptation consistant à renforcer les capacités d’adaptation, à accroître la résilience aux changements climatiques et à réduire la vulnérabilité à ces changements, en vue de contribuer au développement durable et de garantir une riposte adéquate en matière d’adaptation dans le contexte de l’objectif de température fixé au paragraphe 1 de l’article 2 de l’Accord,

Rappelant également les dispositions et principes pertinents de la Convention et de l’Accord de Paris,

Rappelant en outre la décision 2/CMA.5, en particulier son paragraphe 30, dans lequel elle constate avec inquiétude que le déficit de financement de l’adaptation se creuse,

1. Se félicite que les Présidents des organes subsidiaires aient chargé des experts techniques de contribuer aux travaux techniques menés au titre du programme de travail Émirats arabes unis-Belém sur les indicateurs de progrès relatifs aux cibles visées aux paragraphes 9 et 10 de la décision 2/CMA.5, notamment de réviser et d’affiner la compilation et la cartographie des indicateurs qui permettent actuellement d’évaluer les progrès en question ;

2. Prend note avec satisfaction des travaux que le secrétariat a menés jusqu’à maintenant pour soutenir les activités réalisées dans le cadre du programme de travail Émirats arabes unis-Belém ;

3. Constate avec satisfaction que les experts visés au paragraphe 1 ci-dessus ont considérablement avancé dans leurs travaux sur les indicateurs issus du programme de travail Émirats arabes unis-Belém, soulignant le peu de temps dont ils disposaient pour établir la cartographie affinée des indicateurs avant sa sixième session, ainsi que le temps et les efforts qu’ils ont consacrés à cette cartographie ;

4. Se félicite que le Comité de l’adaptation ait contribué à la compilation et à la cartographie visées au paragraphe 1 ci-dessus ;

5. Remercie les Gouvernements bhoutanais et égyptien d’avoir accueilli les ateliers sur les questions relatives au programme de travail Émirats arabes unis-Belém, qui se sont tenus respectivement à Thimphou du 15 au 17 mai 20243 et à Charm el-Cheikh les 8 et 9 octobre 2024 ;

6. Prend note du rapport du secrétariat sur l’atelier tenu à Charm el-Cheikh visé au paragraphe 5 ci-dessus, y compris la cartographie affinée élaborée par les experts visés au paragraphe 1 ci-dessus, et note que le rapport5 a été soumis tardivement avant la session ;

7. Prie le secrétariat de publier sur le site Web de la Convention les rapports d’activité informels qui avaient été établis par les experts visés au paragraphe 1 ci-dessus avant sa sixième session ;

8. Rappelle le paragraphe 39 de la décision 2/CMA.5 et le fait que les organes subsidiaires6 ont prié leurs présidents de charger des experts techniques d’aider à réviser et à affiner la compilation et la cartographie visées au paragraphe 1 ci-dessus et, si besoin, à élaborer de nouveaux indicateurs de progrès relatifs aux cibles visées aux paragraphes 9 et 10 de la décision 2/CMA.5, et confirme qu’elle arrêtera la liste définitive des indicateurs à sa septième session (novembre 2025) ;

9. Souligne qu’il importe d’assurer une représentation équilibrée des zones géographiques et des sexes parmi les experts visés au paragraphe 1 ci-dessus qui travaillent sur les cibles visées aux paragraphes 9 et 10 de la décision 2/CMA.5 ;

10. Est consciente que les experts visés au paragraphe 1 ci-dessus ont besoin d’orientations supplémentaires et prie les Présidents des organes subsidiaires d’inviter les experts à :

a) Veiller à appliquer des approches et méthodes communes à mesure qu’ils poursuivent leurs travaux d’affinement des indicateurs visés au paragraphe 1 ci-dessus et à élaborer de nouveaux indicateurs issus du programme de travail Émirats arabes unis-Belém sur la base des critères visés au paragraphe 17 ci-dessous, selon qu’il convient ;

b) Renforcer la collaboration entre les experts qui travaillent à la fois sur les cibles thématiques et sur les cibles dimensionnelles afin de recenser les synergies, et faciliter la soumission, par des experts de toutes les régions géographiques, de contributions relatives à l’ensemble des cibles ;

c) S’attacher en priorité, lors de la prochaine phase de leurs travaux, à réduire le nombre d’indicateurs mondiaux, en conservant les indicateurs qui reflètent les tendances générales et les difficultés communes relatives aux efforts d’adaptation menés dans les différents pays ;

d) Élaborer, si nécessaire, ou déterminer à partir de la compilation et de la cartographie visées au paragraphe 1 ci-dessus, des indicateurs relatifs aux facteurs propices à l’exécution des mesures d’adaptation, y compris aux moyens de mise en œuvre ;

[...]

20. Décide également que, compte tenu de la nécessité d’éviter d’imposer aux Parties une charge supplémentaire en matière de communication d’informations, le résultat final du programme de travail Émirats arabes unis-Belém devrait comporter un ensemble raisonnable de 100 indicateurs tout au plus, ces indicateurs devant :

a) Être applicables partout dans le monde afin de permettre une analyse des tendances mondiales pertinentes ;

b) Constituer un éventail qui correspond bien aux différents contextes entourant l’action en matière d’adaptation, permettant ainsi aux Parties de choisir les indicateurs sur lesquels elles feront rapport en fonction de leur situation nationale ;

c) Être conçus pour permettre d’évaluer les progrès accomplis dans la concrétisation des différents aspects des cibles visées aux paragraphes 9 et 10 de la décision 2/CMA.5 ;

21. Décide en outre que le résultat final du programme de travail Émirats arabes unis-Belém devrait inclure, selon qu’il convient :

a) Des informations sur la finalité de chacun des indicateurs visés au paragraphe 26 b) ci-dessous et sur les sources de données potentielles et les mécanismes nécessaires à l’élaboration de normes en la matière pour chacun ;

b) Des indicateurs relatifs aux résultats et aux produits à obtenir pour les cibles thématiques ;

c) Des indicateurs qualitatifs et quantitatifs, des indicateurs relatifs aux ressources utilisées, aux résultats et aux produits à obtenir, des indicateurs d’incidence et des indicateurs relatifs aux processus, que tous ces indicateurs existent déjà ou non ;

d) Des indicateurs portant sur, notamment, l’inclusion sociale, les peuples autochtones, les processus participatifs, les droits de l’homme, l’égalité des genres, les migrants, les enfants et les jeunes, et les personnes handicapées ;

e) Des indicateurs qui concernent des écosystèmes particuliers9 et qui pourraient, selon les cas, intéresser des Parties ayant une géographie similaire ;

f) Des indicateurs qui reflètent les effets néfastes des changements climatiques touchant spécifiquement les enfants dans le contexte des cibles thématiques et, éventuellement, des indicateurs transversaux sur l’éducation et la santé des enfants et des jeunes ;

g) Des indicateurs quantitatifs et qualitatifs relatifs aux facteurs propices à l’exécution des mesures d’adaptation, y compris aux moyens de mise en œuvre ;

22. Décide que le résultat final du programme de travail Émirats arabes unis-Belém devrait constituer une source de données10, y compris grâce aux informations communiquées par les Parties, pour la phase technique du bilan mondial, notamment qu’il devrait préciser comment structurer l’évaluation des progrès en matière d’adaptation et y contribuer ;

[...]

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