Les mandats du genre dans la politique climatique

Résultats: 121 - 130 par rapport à 133

Référence à la dimension de genre

10. Salue les efforts constants que font le Comité exécutif de la technologie et le Centre Réseau des technologies climatiques pour intégrer les questions de genre dans l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027, qui se sont notamment traduits par le lancement du fichier mondial de spécialistes des questions de genre et des technologies climatiques et l’approbation de la politique et du plan d’action du Centre-Réseau des technologies climatiques en faveur de l’égalité des sexes, et invite les deux organes à continuer de prendre systématiquement en compte les questions de genre dans leurs travaux ;

13. Constate avec préoccupation que le Comité exécutif de la technologie et le Conseil consultatif du Centre-Réseau des technologies climatiques ne sont pas encore parvenus à la parité femmes-hommes, et encourage les Parties à prendre des mesures pour que cette parité soit atteinte, notamment à proposer davantage de candidatures féminines ;

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant ses décisions 2/CP.17, 1/CP.21, 15/CP.22, 21/CP.22, 15/CP.23, 12/CP.24, 13/CP.24, 14/CP.25, 9/CP.26 et 18/CP.27,

1. Se félicite du rapport annuel commun du Comité exécutif de la technologie et du Centre-Réseau des technologies climatiques pour 20231 , ainsi que des progrès accomplis dans l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-20272 ;

2. Se félicite également du renforcement de la coordination et de la collaboration entre le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques, qui s’est notamment traduit par l’adoption de nouvelles méthodes de travail améliorées visant à faire progresser l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027 dans le cadre de l’ensemble de leurs activités conjointes et de leurs domaines de travail communs ;

3. Invite le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques à continuer d’améliorer l’échange systématique d’informations sur leurs travaux, notamment en faisant en sorte que le Comité prenne en considération les enseignements tirés de la fourniture d’une assistance technique par le Centre-Réseau, et que, dans le cadre de ses activités d’assistance technique, le Centre-Réseau tienne compte des recommandations formulées par le Comité ;

4. Salue les efforts déployés par le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques pour fournir aux entités nationales désignées un appui technique et logistique4 , notamment dans le cadre des forums régionaux organisés à l’intention de ces entités, et invite le Comité et le Centre-Réseau à rendre compte de l’état d’avancement de l’appui fourni ;

5. Invite les Parties à étudier les moyens de renforcer l’appui technique et logistique apporté à leurs entités nationales désignées et d’améliorer la coordination au niveau national, notamment entre les entités nationales désignées et les coordonnateurs opérationnels du Fonds pour l’environnement mondial, les autorités nationales désignées du Fonds vert pour le climat, et les autorités désignées et les entités d’exécution nationales du Fonds pour l’adaptation ;

6. Prend note de l’initiative du Mécanisme technologique sur l’intelligence artificielle au service de l’action climatique, dont l’objectif est d’étudier la façon dont l’intelligence artificielle, en tant qu’outil technologique, pourrait contribuer à faire progresser et à transposer à grande échelle les solutions porteuses de transformation aux fins de l’application de mesures d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement, en mettant l’accent sur les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, tout en abordant également les difficultés et les risques liés à l’intelligence artificielle, tels que la consommation d’énergie, la sécurité des données et la fracture numérique ;

7. Demande au Comité exécutif de la technologie et au Centre-Réseau des technologies climatiques de mettre en œuvre l’initiative visée au paragraphe 6, en accordant une attention particulière aux capacités requises pour ce faire, et d’examiner la façon dont cette initiative peut appuyer l’application des conclusions des évaluations des besoins technologiques et du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027 ;

8. Demande également au Comité exécutif de la technologie et au Centre-Réseau des technologies climatiques de mieux faire connaître l’intelligence artificielle et le rôle qu’elle pourrait jouer dans l’application des conclusions des évaluations des besoins technologiques et l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027 ;

9. Constate que les efforts faits pour transférer et déployer des technologies dans les pays en développement sont insuffisants, encourage le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques à continuer de collaborer avec les entités fonctionnelles du Mécanisme financier et les institutions financières concernées pour accroître la capacité des pays en développement à élaborer des propositions de projet, faciliter leur accès aux fonds alloués au transfert et au déploiement de technologies, et les aider à donner suite aux conclusions de leurs évaluations des besoins technologiques et aux activités d’assistance technique du Centre-Réseau, et d’intensifier les activités de transfert et de déploiement de technologies, et demande que le principe d’équilibre régional soit respecté dans le cadre de ces travaux ;

10. Salue les efforts constants que font le Comité exécutif de la technologie et le Centre Réseau des technologies climatiques pour intégrer les questions de genre dans l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027, qui se sont notamment traduits par le lancement du fichier mondial de spécialistes des questions de genre et des technologies climatiques et l’approbation de la politique et du plan d’action du Centre-Réseau des technologies climatiques en faveur de l’égalité des sexes, et invite les deux organes à continuer de prendre systématiquement en compte les questions de genre dans leurs travaux ;

11. Prend note avec satisfaction des informations communiquées par le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques sur les mesures prises pour donner suite aux mandats qu’elle leur a confiés à sa vingt-septième session et que les organes subsidiaires leur ont confiés à leur cinquante-septième session7 , et invite le Comité et le Centre-Réseau à faire également figurer de telles informations dans leurs rapports annuels communs ;

12. Se félicite du soutien apporté aux travaux du Mécanisme technologique sous la forme de contributions volontaires, financières et autres, et encourage les parties prenantes à renforcer ce soutien ;

13. Constate avec préoccupation que le Comité exécutif de la technologie et le Conseil consultatif du Centre-Réseau des technologies climatiques ne sont pas encore parvenus à la parité femmes-hommes, et encourage les Parties à prendre des mesures pour que cette parité soit atteinte, notamment à proposer davantage de candidatures féminines ;

14. Se félicite de l’achèvement de la stratégie de mobilisation de ressources et de partenariat du Centre-Réseau des technologies climatiques pour la période 2023-20278 , qui vise à diversifier les ressources du Centre-Réseau et à lui assurer un financement suffisant, prévisible et souple ;

15. Encourage le Centre-Réseau des technologies climatiques, son organisation hôte − le Programme des Nations Unies pour l’environnement − et le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à collaborer à la mobilisation des ressources nécessaires pour garantir la bonne exécution du programme detravail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027, et prie le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau de faire figurer dans leur prochain rapport annuel commun des informations sur les progrès accomplis à cet égard ;

16. Salue le rôle que joue le bureau de partenariat et de liaison du Centre-Réseau des technologies climatiques en renforçant la collaboration des entités nationales désignées entre elles et avec le Fonds vert pour le climat, et en apportant une assistance technique aux pays en développement dans les grands domaines d’intervention du Centre-Réseau, et prie le Centre-Réseau de faire figurer dans ses rapports annuels des informations sur les principaux résultats et enseignements des travaux de son bureau de partenariat et de liaison ;

17. Constate avec préoccupation qu’il reste difficile, en particulier pour le Centre-Réseau des technologies climatiques, d’obtenir le financement nécessaire à l’exécution des mandats du Mécanisme technologique et de son programme de travail conjoint pour la période 2023- 2027, et encourage les parties prenantes à renforcer leur soutien au Mécanisme technologique.

Référence à la dimension de genre

10. Salue les efforts constants que font le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques pour intégrer les questions de genre dans l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027, qui se sont notamment traduits par le lancement du fichier mondial de spécialistes des questions de genre et des technologies climatiques et l’approbation de la politique et du plan d’action du Centre-Réseau en faveur de l’égalité des sexes, et invite les deux organes à continuer de prendre systématiquement en compte les questions de genre dans leurs travaux ;

13. Constate avec préoccupation que le Comité exécutif de la technologie et le Conseil consultatif du Centre-Réseau des technologies climatiques ne sont pas encore parvenus à la parité femmes-hommes ;

Termes employés

La Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris,

Rappelant l’article 10 de l’Accord de Paris,

Rappelant également les paragraphes 66 et 68 de la décision 1/CP.21 et les décisions 15/CMA.1, 8/CMA.2, 15/CMA.3 et 19/CMA.4,

1. Se félicite du rapport annuel commun du Comité exécutif de la technologie et du Centre-Réseau des technologies climatiques pour 20231 , ainsi que des progrès accomplis dans l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-20272 et l’application du cadre technologique ;

2. Se félicite également du renforcement de la coordination et de la collaboration entre le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques, qui s’est notamment traduit par l’adoption de nouvelles méthodes de travail améliorées visant à faire progresser l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027 dans le cadre de l’ensemble de leurs activités conjointes, y compris la parution de l’édition 2023 de leur publication conjointe sur la technologie et les contributions déterminées au niveau national , et de leurs domaines de travail communs4 ;

3. Invite le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques à continuer d’améliorer l’échange systématique d’informations sur leurs travaux, notamment en faisant en sorte que le Comité prenne en considération les enseignements tirés de la fourniture d’une assistance technique par le Centre-Réseau, et que, dans le cadre de ses activités d’assistance technique visant à appuyer l’application de l’Accord de Paris, le Centre-Réseau tienne compte des recommandations formulées par le Comité ;

4. Salue les efforts déployés par le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques pour fournir aux entités nationales désignées un appui technique et logistique , notamment dans le cadre des forums régionaux organisés à l’intention de ces entités, et invite le Comité et le Centre-Réseau à rendre compte de l’état d’avancement de l’appui fourni ;

5. Invite les Parties à étudier les moyens de renforcer l’appui technique et logistique apporté à leurs entités nationales désignées et d’améliorer la coordination au niveau national, notamment entre les entités nationales désignées et les coordonnateurs opérationnels du Fonds pour l’environnement mondial, les autorités nationales désignées du Fonds vert pour le climat, et les autorités désignées et les entités d’exécution nationales du Fonds pour l’adaptation ;

6. Prend note de l’initiative du Mécanisme technologique sur l’intelligence artificielle au service de l’action climatique , dont l’objectif est d’étudier la façon dont l’intelligence artificielle, en tant qu’outil technologique, pourrait contribuer à faire progresser et à transposer à grande échelle les solutions porteuses de transformation aux fins de l’application de mesures d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement, en mettant l’accent sur les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, tout en abordant également les difficultés et les risques liés à l’intelligence artificielle, tels que la consommation d’énergie, la sécurité des données et la fracture numérique ;

7. Demande au Comité exécutif de la technologie et au Centre-Réseau des technologies climatiques de mettre en œuvre l’initiative visée au paragraphe 6, en accordant une attention particulière aux capacités requises pour ce faire, et d’examiner la façon dont cette initiative peut appuyer l’application des conclusions des évaluations des besoins technologiques et du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027 ;

8. Demande également au Comité exécutif de la technologie et au Centre-Réseau des technologies climatiques de mieux faire connaître l’intelligence artificielle et le rôle qu’elle pourrait jouer dans l’application des conclusions des évaluations des besoins technologiques et l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027 ;

9. Constate que les efforts faits pour transférer et déployer des technologies dans les pays en développement sont insuffisants, encourage le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques à continuer de collaborer avec les entités fonctionnelles du Mécanisme financier et les institutions financières concernées pour accroître la capacité des pays en développement à élaborer des propositions de projet et faciliter leur accès aux fonds alloués au transfert et au déploiement de technologies, et les aider à donner suite aux conclusions de leurs évaluations des besoins technologiques et aux activités d’assistance technique du Centre-Réseau, et d’intensifier les activités de transfert et de déploiement de technologies, et demande que le principe d’équilibre régional soit respecté dans le cadre de ces travaux ;

10. Salue les efforts constants que font le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques pour intégrer les questions de genre dans l’exécution du programme de travail conjoint du Mécanisme technologique pour la période 2023-2027, qui se sont notamment traduits par le lancement du fichier mondial de spécialistes des questions de genre et des technologies climatiques et l’approbation de la politique et du plan d’action du Centre-Réseau en faveur de l’égalité des sexes, et invite les deux organes à continuer de prendre systématiquement en compte les questions de genre dans leurs travaux ;

11. Prend note avec satisfaction des informations communiquées par le Comité exécutif de la technologie et le Centre-Réseau des technologies climatiques sur les mesures prises pour donner suite aux mandats qu’elle leur a confiés à sa quatrième session et que les organes subsidiaires leur ont confiés à leur cinquante-septième session , et invite le Comité et le Centre-Réseau à faire également figurer de telles informations dans leurs rapports annuels communs ;

12. Se félicite du soutien apporté aux travaux du Mécanisme technologique sous la forme de contributions volontaires, financières et autres, et encourage les parties prenantes à renforcer ce soutien ;

13. Constate avec préoccupation que le Comité exécutif de la technologie et le Conseil consultatif du Centre-Réseau des technologies climatiques ne sont pas encore parvenus à la parité femmes-hommes ;

Référence à la dimension de genre

Conscientes que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à un environnement propre, sain et durable, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations,

Annexe I

Instrument régissant le Fonds

I. Objectifs et but

5. Le Fonds opère en toute transparence, de manière responsable et selon les principes d’efficience, d’efficacité et de bonne gestion financière. L’approche adoptée est celle de l’appropriation des programmes et des projets par les pays et vise à promouvoir et à renforcer les systèmes nationaux, notamment grâce à l’implication concrète des parties prenantes et des institutions concernées, y compris les acteurs non étatiques. Le Fonds doit être modulable et flexible, être fondé sur l’apprentissage permanent et sur des procédures de suivi et d’évaluation, viser à optimiser l’utilité de ses financements sur la gestion des pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques tout en favorisant les retombées positives sur les plans environnemental, social et économique et dans le domaine du développement, et adopter une approche qui tienne compte des questions de genre et de culture.

III. Gouvernance et dispositifs institutionnels

C. Conseil
1. Composition

19. Les groupes régionaux et groupes de Parties concernés désignent pour siéger au Conseil, y compris en tant que suppléant(e)s, des représentant(e)s qui possèdent les compétences techniques, financières et stratégiques requises et des compétences dans le domaine des pertes et préjudices, en tenant dûment compte de la représentation équilibrée des genres.

20. Le Conseil accroît la mobilisation des parties prenantes en invitant des observateurs, notamment des jeunes, des femmes, des membres des peuples autochtones et des représentants d’organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, à participer activement aux réunions et aux débats connexes.

E. Secrétariat
1.Mise en place du secrétariat

32. Le Fonds bénéficie des services d’un nouveau secrétariat spécialisé et indépendant, qui rend compte au Conseil. Le secrétariat est doté des capacités requises pour gérer les activités courantes du Fonds. Il est doté d’un personnel de fonction possédant l’expérience voulue, notamment dans plusieurs domaines liés à la gestion des pertes et préjudices et au sein d’institutions financières. Le Directeur exécutif/la Directrice exécutive sélectionne le personnel selon une procédure ouverte, transparente et fondée sur le mérite et en tenant compte de la nécessité de respecter un équilibre entre les régions et entre les sexes, ainsi que la diversité culturelle et linguistique.

Termes employés

La Conférence des Parties et la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris,

Rappelant les décisions 2/CP.27 et 2/CMA.4,

Rappelant également les dispositions des paragraphes 2 des décisions 2/CP.27 et 2/CMA.4, par lesquelles sont mises en place de nouvelles modalités de financement pour aider les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à faire face aux pertes et préjudices, notamment à remédier à ces pertes et préjudices en leur apportant des ressources nouvelles et additionnelles et en les aidant à en mobiliser, étant précisé que ces nouvelles modalités compléteront et prendront en compte les sources, les fonds, les processus et les initiatives relevant ou non de la Convention et de l’Accord de Paris,

Rappelant en outre les dispositions des paragraphes 1 et 3 des décisions 2/CP.27 et 2/CMA.4, par lesquelles, dans le cadre de la mise en place des nouvelles modalités de financement, a été créé un fonds permettant de faire face aux pertes et préjudices dont le mandat viserait notamment à remédier à ces pertes et préjudices pour aider les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à faire face aux pertes et préjudices économiques et autres liés à ces effets, notamment les phénomènes météorologiques extrêmes et les phénomènes qui se manifestent lentement,

Conscientes que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière et que, lorsqu’elles prennent des mesures face à ces changements, les Parties devraient respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à un environnement propre, sain et durable, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations,

Annexe I

Instrument régissant le Fonds

1. Le Fonds s’acquitte de ses tâches conformément aux dispositions suivantes.

I. Objectifs et but

2. L’objectif du Fonds est d’aider les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à faire face aux pertes et préjudices économiques et autres liés à ces effets, notamment aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux phénomènes qui se manifestent lentement.

3. Étant donné qu’il est nécessaire de mobiliser de manière urgente et immédiate des ressources financières nouvelles, additionnelles, prévisibles et adéquates pour aider les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à faire face aux pertes et préjudices économiques et autres liés à ces effets, notamment aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux phénomènes qui se manifestent lentement, en particulier dans le cadre des activités en cours et a posteriori (y compris la réhabilitation, le redressement et la reconstruction), le Fonds vise à fournir à ces pays un nouveau canal de financement multilatéral. Il sert aussi à les aider à mobiliser des fonds internationaux qui leur permettront de mieux faire face aux pertes et préjudices, tout en favorisant la réalisation des objectifs internationaux en matière de développement durable et d’élimination de la pauvreté.

4. Le fonctionnement du Fonds devrait promouvoir la cohérence et la complémentarité des modalités de financement − nouvelles et existantes − permettant de faire face aux pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques au sein des structures internationales relatives au financement, à l’action climatique, à l’action humanitaire, à la réduction des risques de catastrophe et au développement. Conformément aux dispositions du chapitre VI ci-dessous, de nouveaux mécanismes de coordination et de coopération sont mis en place dans le cadre du Fonds afin de contribuer à renforcer la complémentarité et la cohérence, et les relations entre le Fonds et d’autres sources de financement, y compris les fonds verticaux concernés, sont facilitées afin, notamment, de favoriser l’accès aux ressources disponibles, d’éviter les doubles emplois et de réduire la fragmentation.

5. Le Fonds opère en toute transparence, de manière responsable et selon les principes d’efficience, d’efficacité et de bonne gestion financière. L’approche adoptée est celle de l’appropriation des programmes et des projets par les pays et vise à promouvoir et à renforcer les systèmes nationaux, notamment grâce à l’implication concrète des parties prenantes et des institutions concernées, y compris les acteurs non étatiques. Le Fonds doit être modulable et flexible, être fondé sur l’apprentissage permanent et sur des procédures de suivi et d’évaluation, viser à optimiser l’utilité de ses financements sur la gestion des pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques tout en favorisant les retombées positives sur les plans environnemental, social et économique et dans le domaine du développement, et adopter une approche qui tienne compte des questions de genre et de culture.

III. Gouvernance et dispositifs institutionnels

C. Conseil
1. Composition

19. Les groupes régionaux et groupes de Parties concernés désignent pour siéger au Conseil, y compris en tant que suppléant(e)s, des représentant(e)s qui possèdent les compétences techniques, financières et stratégiques requises et des compétences dans le domaine des pertes et préjudices, en tenant dûment compte de la représentation équilibrée des genres.

20. Le Conseil accroît la mobilisation des parties prenantes en invitant des observateurs, notamment des jeunes, des femmes, des membres des peuples autochtones et des représentants d’organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, à participer activement aux réunions et aux débats connexes.

E. Secrétariat
1.Mise en place du secrétariat

32. Le Fonds bénéficie des services d’un nouveau secrétariat spécialisé et indépendant, qui rend compte au Conseil. Le secrétariat est doté des capacités requises pour gérer les activités courantes du Fonds. Il est doté d’un personnel de fonction possédant l’expérience voulue, notamment dans plusieurs domaines liés à la gestion des pertes et préjudices et au sein d’institutions financières. Le Directeur exécutif/la Directrice exécutive sélectionne le personnel selon une procédure ouverte, transparente et fondée sur le mérite et en tenant compte de la nécessité de respecter un équilibre entre les régions et entre les sexes, ainsi que la diversité culturelle et linguistique.

Référence à la dimension de genre

Annexe*

Protocole d'accord entre la conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et la conférence des parties agissant comme réunion des parties à l'accord de Paris, d'une part, et le bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe et le bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets, d'autre part, concernant l'accueil du secrétariat du réseau de Santiago

VIII. Examen du secrétariat du réseau de Santiago

38. Le secrétariat du réseau de Santiago commande un examen indépendant des résultats du réseau, y compris la viabilité et les sources de financement, l'adéquation des niveaux de financement par rapport aux demandes d'assistance technique, les délais, l'efficacité, l'engagement, la prise en compte des sexospécificités et la fourniture d'une assistance technique aux communautés particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques, en temps voulu, afin que les conclusions de l'examen puissent être prises en compte dans l'examen ultérieur du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et préjudices liés aux incidences des changements climatiques pour déterminer la nécessité de procéder à d'autres examens indépendants des résultats du réseau de Santiago.

Termes employés

La Conférence des Parties,

1. Approuve la décision -/CMA.5,1 sur le réseau de Santiago pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages dans le cadre du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et dommages liés aux incidences du changement climatique, qui prévoit ce qui suit :

"1. Rappelle que le réseau de Santiago pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages liés aux effets néfastes du changement climatique a été créé pour catalyser l'assistance technique des organisations, organes, réseaux et experts compétents en vue de la mise en œuvre d'approches pertinentes pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages liés aux effets néfastes du changement climatique aux niveaux local, national et régional dans les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique ;

"2. Rappelle également qu'il a été demandé au secrétariat de la CCNUCC d'élaborer, sous la direction des présidents des organes subsidiaires, un projet d'accord d'accueil (mémorandum d'accord) avec l'hôte du secrétariat du réseau de Santiago recommandé par les organes subsidiaires à leur cinquante-huitième session, afin qu'il soit recommandé pour examen et adoption par l'organe ou les organes directeurs3 à la session ou aux sessions qui se tiendront en novembre-décembre 2023 ;

" 3. Remercie le Canada, le Japon, l'Espagne, la Suisse et les États-Unis d'Amérique pour leurs contributions financières aux travaux du réseau de Santiago ;

"4. Rappelle la décision 12/CMA.4, approuvée par la décision 11/CP.27, qui établit les dispositions institutionnelles du réseau de Santiago pour lui permettre d'être pleinement opérationnel, notamment pour appuyer le rôle qui lui a été confié de catalyser l'assistance technique en vue de la mise en œuvre des approches pertinentes aux niveaux local, national et régional dans les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques ; 

"5. Rappelle également le paragraphe 16 de la décision 12/CMA.4, qui stipule que le secrétariat du réseau de Santiago sera responsable devant l'organe ou les organes directeurs et fonctionnera sous leur direction par l'intermédiaire du Conseil consultatif du réseau de Santiago et sera hébergé par une organisation ou un consortium d'organisations capables de fournir l'appui administratif et infrastructurel nécessaire à son bon fonctionnement ;

Annexe*

Protocole d'accord entre la conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et la conférence des parties agissant comme réunion des parties à l'accord de Paris, d'une part, et le bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe et le bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets, d'autre part, concernant l'accueil du secrétariat du réseau de Santiago

Le présent protocole d'accord est conclu entre la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP) et la Conférence des Parties siégeant en tant que réunion des Parties à l'Accord de Paris (CMA) (ci-après dénommées organe(s) directeur(s)1 ), d'une part, et le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) et le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS) (ci-après dénommés chacun " la Partie " et collectivement " les Parties "), d'autre part, en ce qui concerne l'accueil du secrétariat du réseau de Santiago pour prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages associés aux effets néfastes du changement climatique.

[...]

VIII. Examen du secrétariat du réseau de Santiago

38. Le secrétariat du réseau de Santiago commande un examen indépendant des résultats du réseau, y compris la viabilité et les sources de financement, l'adéquation des niveaux de financement par rapport aux demandes d'assistance technique, les délais, l'efficacité, l'engagement, la prise en compte des sexospécificités et la fourniture d'une assistance technique aux communautés particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques, en temps voulu, afin que les conclusions de l'examen puissent être prises en compte dans l'examen ultérieur du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et préjudices liés aux incidences des changements climatiques pour déterminer la nécessité de procéder à d'autres examens indépendants des résultats du réseau de Santiago.

Référence à la dimension de genre

Voir le langage élaboré.

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant les décisions 36/CP.7, 1/CP.16, 23/CP.18, 18/CP.20, 1/CP.21, 21/CP.22, 3/CP.23, 3/CP.25, 20/CP.26 et 24/CP.27, l'accord de Paris et le paquet climat de Katowice,

Reconnaissant le rôle important du programme de travail de Lima renforcé sur l'égalité des sexes et de son plan d'action sur l'égalité des sexes pour faire progresser l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles dans le cadre du processus de la CCNUCC,

Notant avec satisfaction les contributions reçues des parties et des observateurs à l'appui des travaux entrepris à ce jour dans le cadre du programme de travail de Lima renforcé sur l'égalité entre les hommes et les femmes et de son plan d'action en faveur de l'égalité entre les hommes et les femmes,

Réaffirmant que la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d'égalité avec les hommes, à tous les aspects du processus de la CCNUCC ainsi qu'à la politique et à l'action nationales et locales en matière de climat est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques à long terme, et notant qu'il est important de prendre de nouvelles mesures à cet égard,

1. Demande à l'Organe subsidiaire de mise en œuvre d'engager l'examen final de la mise en œuvre du programme de travail de Lima renforcé sur l'égalité des sexes et de son plan d'action pour l'égalité des sexes à sa soixantième session (juin 2024), en recensant les progrès, les difficultés, les lacunes et les priorités, en vue de conclure l'examen à sa soixante et unième session (novembre 2024) ;

2. Invite les Parties, les entités des Nations Unies, les organes constitués de la CCNUCC et les organisations compétentes, conformément à leurs mandats et priorités respectifs, à présenter via le portail de soumission, avant le 31 mars 2024, leurs contributions sur les progrès, les difficultés, les lacunes et les priorités dans la mise en œuvre du plan d'action pour l'égalité des sexes, classées par prestation ou produit pour chaque activité relevant du plan d'action pour l'égalité des sexes, et sur les travaux futurs à entreprendre sur l'égalité des sexes et les changements climatiques, afin que les communications éclairent l'examen visé au paragraphe 1 ci-dessus ;

3. Encourage l'Organe subsidiaire de mise en œuvre à tenir compte des communications présentées après la date limite mentionnée au paragraphe 2 ci-dessus lors des débats de ses soixantième et soixante et unième sessions ;

4. Demande au secrétariat d'établir un rapport de synthèse sur les communications visées au paragraphe 2 ci-dessus avant la soixantième session de l'Organe subsidiaire de mise en œuvre, de tenir à cette session un atelier pour examiner le rapport de synthèse, avec des discussions ciblées au niveau régional et au niveau mondial, et d'établir un rapport de synthèse reflétant les discussions tenues lors de l'atelier ;

5. Prend note des incidences budgétaires estimées des activités à entreprendre par le secrétariat mentionnées au paragraphe 4 ci-dessus ;

6. Demande que les activités du secrétariat prévues dans la présente décision soient entreprises sous réserve que des ressources financières soient disponibles.

 

Référence à la dimension de genre

10. Décide que le Cadre des Émirats arabes unis pour la résilience climatique mondiale comprend les objectifs suivants en relation avec les dimensions du cycle itératif d'adaptation, reconnaissant la nécessité de renforcer l'action et le soutien en matière d'adaptation :

(b) Planification : d'ici à 2030, toutes les Parties auront mis en place des plans nationaux d'adaptation, des instruments de politique et des processus et/ou stratégies de planification pilotés par les pays, tenant compte des sexospécificités, participatifs et pleinement transparents, couvrant, selon le cas, les écosystèmes, les secteurs, les populations et les communautés vulnérables, et auront intégré l'adaptation dans toutes les stratégies et tous les plans pertinents ;

13. Encourage les Parties, lorsqu'elles mettent en œuvre le Cadre des EAU pour la résilience climatique mondiale et leurs efforts d'adaptation, lorsqu'elles intègrent l'adaptation dans les politiques et actions socioéconomiques et environnementales pertinentes et lorsqu'elles poursuivent les objectifs visés aux paragraphes 9 et 10 ci-dessus, à prendre en compte, si possible, des approches impulsées par les pays, sexospécifiques, participatives et pleinement transparentes, ainsi que des approches fondées sur les droits de l'homme, et à assurer l'équité intergénérationnelle et la justice sociale, en prenant en considération les écosystèmes, les groupes et les communautés vulnérables, y compris les enfants, les jeunes et les personnes handicapées ;

Termes employés

La Conférence des Parties servant de réunion des Parties à l'Accord de Paris,

[...]

9. Exhorte les Parties et invite les parties prenantes non-Parties à poursuivre les objectifs énoncés au paragraphe 8 ci-dessus et à accroître l'ambition et à renforcer l'action et le soutien en matière d'adaptation, afin d'accélérer une action rapide à l'échelle et à tous les niveaux, du local au mondial, en s'alignant sur d'autres cadres mondiaux, en vue d'atteindre, entre autres, les objectifs suivants d'ici à 2030, et progressivement au-delà :

(a) Réduire de manière significative la pénurie d'eau induite par le climat et renforcer la résilience climatique aux risques liés à l'eau en vue d'un approvisionnement en eau résilient au climat, d'un assainissement résilient au climat et d'un accès à l'eau potable pour tous, à un prix abordable ;

(b) Atteindre une production alimentaire et agricole résiliente au climat, ainsi que l'approvisionnement et la distribution de nourriture, et augmenter la production durable et régénérative et l'accès équitable à une alimentation et une nutrition adéquates pour tous ;

(c) Atteindre la résilience contre les impacts sanitaires liés au changement climatique, promouvoir des services de santé résilients au climat, et réduire de manière significative la morbidité et la mortalité liées au climat, en particulier dans les communautés les plus vulnérables ;

(d) Réduire les incidences du climat sur les écosystèmes et la biodiversité et accélérer le recours à l'adaptation fondée sur les écosystèmes et aux solutions fondées sur la nature, notamment par la gestion, l'amélioration, la restauration et la conservation des écosystèmes terrestres, aquatiques intérieurs, montagneux, marins et côtiers, ainsi que par la protection de ces écosystèmes ;

(e) Accroître la résilience des infrastructures et des établissements humains aux effets du changement climatique afin de garantir à tous des services essentiels de base et continus, et réduire au minimum les effets liés au climat sur les infrastructures et les établissements humains ;

(f) Réduire considérablement les effets négatifs du changement climatique sur l'éradication de la pauvreté et les moyens de subsistance, notamment en encourageant l'utilisation de mesures de protection sociale adaptatives pour tous ;

(g) Protéger le patrimoine culturel des effets des risques liés au climat en élaborant des stratégies adaptatives pour préserver les pratiques culturelles et les sites patrimoniaux et en concevant des infrastructures résistantes au climat, en s'inspirant des savoirs traditionnels, des savoirs des peuples autochtones et des systèmes de connaissances locaux ;

10. Décide que le Cadre des Émirats arabes unis pour la résilience climatique mondiale comprend les objectifs suivants en relation avec les dimensions du cycle itératif d'adaptation, reconnaissant la nécessité de renforcer l'action et le soutien en matière d'adaptation :

(a) Évaluation des incidences, de la vulnérabilité et des risques : d'ici à 2030, toutes les Parties ont procédé à des évaluations actualisées des aléas climatiques, des incidences du changement climatique et de l'exposition aux risques et aux vulnérabilités et ont utilisé les résultats de ces évaluations pour étayer la formulation de leurs plans d'adaptation nationaux, de leurs instruments d'action et de leurs processus et/ou stratégies de planification, et d'ici à 2027, toutes les Parties ont mis en place des systèmes d'alerte rapide multirisques, des services d'information sur le climat pour la réduction des risques et des observations systématiques à l'appui de l'amélioration des données, des informations et des services liés au climat ;

(b) Planification : d'ici à 2030, toutes les Parties auront mis en place des plans nationaux d'adaptation, des instruments de politique et des processus et/ou stratégies de planification pilotés par les pays, tenant compte des sexospécificités, participatifs et pleinement transparents, couvrant, selon le cas, les écosystèmes, les secteurs, les populations et les communautés vulnérables, et auront intégré l'adaptation dans toutes les stratégies et tous les plans pertinents ;

(c) Mise en œuvre : d'ici à 2030, toutes les Parties ont progressé dans la mise en œuvre de leurs plans, politiques et stratégies d'adaptation nationaux et, de ce fait, ont réduit les incidences sociales et économiques des principaux risques climatiques recensés dans les évaluations visées au paragraphe 10 a) ci-dessus ;

(d) Suivi, évaluation et apprentissage : d'ici à 2030, toutes les Parties auront conçu, mis en place et rendu opérationnel un système de suivi, d'évaluation et d'apprentissage pour leurs efforts nationaux d'adaptation et se seront dotées des capacités institutionnelles nécessaires pour mettre pleinement en œuvre ce système ;

11. Affirme que les efforts relatifs aux objectifs visés aux paragraphes 9 et 10 ci-dessus doivent être déployés d'une manière qui soit impulsée par les pays, volontaire et conforme à la situation nationale, tenir compte du développement durable et de l'élimination de la pauvreté, et ne pas constituer une base de comparaison entre les Parties ;

12. Reconnaît les défis que pose la mise en œuvre de l'adaptation transformationnelle pour les pays dont les capacités sont fortement limitées ;

13. Encourage les Parties, lorsqu'elles mettent en œuvre le Cadre des EAU pour la résilience climatique mondiale et leurs efforts d'adaptation, lorsqu'elles intègrent l'adaptation dans les politiques et actions socioéconomiques et environnementales pertinentes et lorsqu'elles poursuivent les objectifs visés aux paragraphes 9 et 10 ci-dessus, à prendre en compte, si possible, des approches impulsées par les pays, sexospécifiques, participatives et pleinement transparentes, ainsi que des approches fondées sur les droits de l'homme, et à assurer l'équité intergénérationnelle et la justice sociale, en prenant en considération les écosystèmes, les groupes et les communautés vulnérables, y compris les enfants, les jeunes et les personnes handicapées ;

14. Souligne que les mesures d'adaptation devraient être continues, itératives et progressives et fondées et guidées par les meilleures données scientifiques disponibles, y compris par l'utilisation d'indicateurs, de mesures et d'objectifs fondés sur la science, le cas échéant, les connaissances traditionnelles, les connaissances des peuples autochtones, les systèmes de connaissances locaux, l'adaptation fondée sur les écosystèmes, les solutions fondées sur la nature, l'adaptation menée localement et fondée sur la communauté, la réduction des risques de catastrophe, les approches intersectionnelles, l'engagement du secteur privé, la prévention de la maladaptation, la reconnaissance des co-bénéfices de l'adaptation et le développement durable ;

Référence à la dimension de genre

2. Prend note des informations, mesures et décisions ci-après concernant le Conseil du Fonds pour l'adaptation présentées dans le rapport mentionné au paragraphe 1 ci-dessus :

(j) La poursuite de la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds pour l'adaptation en matière d'égalité des sexes ;

13. Se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes et du lancement de la phase pilote d'application du tableau de bord du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes, et demande au Conseil du Fonds d'adaptation d'accroître la prise en compte de l'égalité des sexes dans les ressources fournies par le Fonds d'adaptation ;

Termes employés

La Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l'Accord de Paris,

Rappelant les décisions 1/CMP.3, 1/CMP.4, 2/CMP.10, 1/CMP.11, 2/CMP.12, 1/CMP.13, 1/CMP.14, 3/CMP.15, 3/CMP.16 et 4/CMP.17,

Rappelant également les décisions 13/CMA.1 et 1/CMA.3, paragraphe 18,

1. Accueille avec satisfaction le rapport annuel du Conseil du Fonds pour l'adaptation pour 2023, y compris son additif, et les informations qu'il contient ;

2. Prend note des informations, mesures et décisions ci-après concernant le Conseil du Fonds pour l'adaptation présentées dans le rapport mentionné au paragraphe 1 ci-dessus :

(a) L'approbation d'un plan de mise en œuvre de la Stratégie à moyen terme du Fonds pour l'adaptation pour 2023-20273 qui met l'accent sur la promotion de l'adaptation menée au niveau local, l'intensification des projets et la reproduction de leurs résultats, et le renforcement des liens et des synergies entre les piliers d'action, d'innovation et d'apprentissage et de partage de la Stratégie ;

(b) L'adoption d'un objectif de mobilisation des ressources pour 2023 de 300 millions USD, provenant d'un plus grand nombre de contributeurs que l'année précédente ;

(c) L'adoption d'un processus amélioré de soumission des propositions pour accélérer l'examen du nombre croissant de propositions de financement et permettre aux entités de mise en œuvre de soumettre des propositions au titre de tous les guichets de financement du Fonds pour l'adaptation sur une base continue ;

(d) Des recettes cumulées de 1 517,20 millions d'USD, au 30 juin 2023, dans le Fonds d'affectation spéciale du Fonds pour l'adaptation, dont 214,92 millions d'USD provenant de la monétisation des réductions d'émissions certifiées, 1 232,96 millions d'USD provenant des contributions et 69,31 millions d'USD provenant des revenus d'investissement gagnés sur le solde du Fonds d'affectation spéciale ;

(e) Des contributions d'un montant de 282,15 millions d'USD, dont 3,12 millions d'USD provenant de la monétisation des réductions d'émissions certifiées, 250,97 millions d'USD provenant de contributions supplémentaires et 28,06 millions d'USD provenant des revenus d'investissement, reçues entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023 ;

(f) De nouvelles annonces de contributions d'un montant de 187,74 millions d'USD provenant de 15 contributeurs, reçues au 10 décembre 2023, en vue de la réalisation de l'objectif de mobilisation des ressources du Fonds d'adaptation pour 2023, soit 300 millions d'USD, devant provenir d'un plus grand nombre de contributeurs que les 17 contributeurs de 2022 ;

(g) Des contributions annoncées non versées au titre des années précédentes, d'un montant de 148,27 millions d'USD au 7 décembre 2023, dont 67,79 millions d'USD au titre d'accords signés ;

(h) Une augmentation des approbations cumulées de projets et de programmes d'environ 14 %, à 1 060,75 millions d'USD, entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023 ;

(i) L'élaboration d'options pour une politique du Fonds d'adaptation sur la protection contre l'exploitation et les abus sexuels et le harcèlement sexuel ;

(j) La poursuite de la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds pour l'adaptation en matière d'égalité des sexes ;

(k) Le renforcement continu de la complémentarité et de la cohérence avec d'autres fonds climatiques et l'établissement de liens avec d'autres organes constitués au titre de la Convention et de l'Accord de Paris ;

(l) L'examen des options permettant de réduire l'empreinte carbone du Fonds pour l'adaptation ; m) L'élaboration de produits de connaissance et d'activités d'apprentissage ;

3. Se félicite des annonces financières faites en vue de la réalisation de l'objectif de mobilisation des ressources du Fonds pour l'adaptation pour 2023, soit 300 millions de dollars des États-Unis, qui proviendront de plus que les 17 contributeurs de 2022, par les gouvernements de l'Allemagne, de l'Autriche, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Irlande, de l'Islande, du Luxembourg, de la Norvège, de la République de Corée, de la Suède et de la Suisse, ainsi que par les gouvernements des régions bruxelloise et wallonne de Belgique et le gouvernement provincial du Québec, ce qui équivaut à 187,74 millions de dollars des États-Unis ;

4. Note avec préoccupation les contributions annoncées non versées au Fonds pour l'adaptation et exhorte les Parties à s'acquitter de leurs engagements dès que possible ; 5. Encourage la poursuite et l'augmentation des contributions volontaires de ressources financières au Fonds pour l'adaptation, conformément à sa stratégie de mobilisation des ressources pour la période 2022-2025 ;

6. Souligne qu'il est urgent d'accroître les ressources financières, y compris la fourniture d'un appui volontaire, qui s'ajoutent à la part des recettes prélevées sur les réductions certifiées des émissions afin de soutenir les efforts de mobilisation des ressources du Conseil du Fonds pour l'adaptation en vue de renforcer le Fonds pour l'adaptation ;

7. Souligne qu'il importe de continuer à prendre des mesures pour promouvoir l'adéquation et la prévisibilité du financement de l'adaptation, y compris au moyen de contributions pluriannuelles, en tenant compte du rôle du Fonds pour l'adaptation dans la fourniture d'un appui spécifique à l'adaptation ;

8. Souligne l'importance des contributions financières au Fonds d'adaptation, y compris dans le contexte de l'exhortation des pays développés parties à au moins doubler d'ici à 2025 leur apport collectif de financement climatique pour l'adaptation aux pays en développement par rapport aux niveaux de 2019, dans le cadre de la réalisation d'un équilibre entre l'atténuation et l'adaptation dans l'apport de ressources financières accrues, rappelant le paragraphe 4 de l'article 9 de l'Accord de Paris, conformément au paragraphe 18 de la décision 1/CMA.3 ;

9. Reconnaît le travail du Fonds d'adaptation en ce qui concerne les mesures d'adaptation concrètes dans les pays en développement parties, en particulier les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, et demande au Conseil du Fonds d'adaptation de continuer à soutenir ces mesures ;

10. Invite le Conseil du Fonds pour l'adaptation à continuer d'améliorer l'accès au Fonds et l'appropriation par les pays en

(a) En envisageant de renforcer les activités de préparation des entités nationales de mise en œuvre, compte tenu de leurs besoins à long terme en matière de renforcement des capacités ;

(b) En améliorant les processus d'accréditation et d'approbation des projets et des programmes ;

(c) Renforçant l'engagement entre les entités régionales de mise en œuvre et les pays en développement sur la conception et la mise en œuvre de projets régionaux et multinationaux ;

11. Prend note avec satisfaction des informations figurant dans le rapport mentionné au paragraphe 1 ci-dessus sur les résultats effectifs agrégés des projets et programmes financés par le Fonds pour l'adaptation, en particulier au regard des cinq indicateurs de base du Fonds, et de l'analyse qualitative des succès, des difficultés et des enseignements tirés, et demande au Conseil du Fonds pour l'adaptation de continuer à fournir ces informations sur une base annuelle ;

12. Encourage la réalisation des objectifs énoncés dans la Stratégie à moyen terme du Fonds pour l'adaptation pour 2023-2027 en espérant que sa mise en œuvre produira des résultats significatifs en termes de promotion de l'adaptation menée au niveau local, de transposition à plus grande échelle des projets et de reproduction de leurs résultats, et de renforcement des liens et des synergies entre les piliers stratégiques de la Stratégie que sont l'action, l'innovation, et l'apprentissage et le partage ;

13. Se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes et du lancement de la phase pilote d'application du tableau de bord du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes, et demande au Conseil du Fonds d'adaptation d'accroître la prise en compte de l'égalité des sexes dans les ressources fournies par le Fonds d'adaptation ;

Référence à la dimension de genre

2. Prend note des informations, mesures et décisions ci-après concernant le Conseil du Fonds pour l'adaptation présentées dans le rapport mentionné au paragraphe 1 ci-dessus :

(j) La poursuite de la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds pour l'adaptation en matière d'égalité des sexes ;

13. Se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes et du lancement de la phase pilote d'application du tableau de bord du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes, et demande au Conseil du Fonds d'adaptation d'accroître la prise en compte de l'égalité des sexes dans les ressources fournies par le Fonds d'adaptation ;

Termes employés

La Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto,

Rappelant les décisions 1/CMP.3, 1/CMP.4, 2/CMP.10, 1/CMP.11, 2/CMP.12, 1/CMP.13, 1/CMP.14, 3/CMP.15, 3/CMP.16 et 4/CMP.17,

Rappelant également la décision 13/CMA.1,

Rappelant également la décision 5/CMP.17, paragraphe 8,

1. Accueille avec satisfaction le rapport annuel du Conseil du Fonds pour l'adaptation pour 2023, y compris son additif, et les informations qu'il contient ;

2. Prend note des informations, mesures et décisions ci-après concernant le Conseil du Fonds pour l'adaptation présentées dans le rapport mentionné au paragraphe 1 ci-dessus :

(a) L'approbation d'un plan de mise en œuvre de la Stratégie à moyen terme du Fonds pour l'adaptation pour 2023-20273 qui met l'accent sur la promotion de l'adaptation menée au niveau local, l'intensification des projets et la reproduction de leurs résultats, et le renforcement des liens et des synergies entre les piliers d'action, d'innovation et d'apprentissage et de partage de la Stratégie ;

(b) L'adoption d'un objectif de mobilisation des ressources pour 2023 de 300 millions USD, provenant d'un plus grand nombre de contributeurs que l'année précédente ;

(c) L'adoption d'un processus amélioré de soumission des propositions pour accélérer l'examen du nombre croissant de propositions de financement et permettre aux entités de mise en œuvre de soumettre des propositions au titre de tous les guichets de financement du Fonds pour l'adaptation sur une base continue ;

(d) Des recettes cumulées de 1 517,20 millions d'USD, au 30 juin 2023, dans le Fonds d'affectation spéciale du Fonds pour l'adaptation, dont 214,92 millions d'USD provenant de la monétisation des réductions d'émissions certifiées, 1 232,96 millions d'USD provenant des contributions et 69,31 millions d'USD provenant des revenus d'investissement gagnés sur le solde du Fonds d'affectation spéciale ;

(e) Des contributions d'un montant de 282,15 millions d'USD, dont 3,12 millions d'USD provenant de la monétisation des réductions d'émissions certifiées, 250,97 millions d'USD provenant de contributions supplémentaires et 28,06 millions d'USD provenant des revenus d'investissement, reçues entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023 ;

(f) De nouvelles annonces de contributions d'un montant de 187,74 millions d'USD provenant de 15 contributeurs, reçues au 10 décembre 2023, en vue de la réalisation de l'objectif de mobilisation des ressources du Fonds d'adaptation pour 2023, soit 300 millions d'USD, devant provenir d'un plus grand nombre de contributeurs que les 17 contributeurs de 2022 ;

(g) Des contributions annoncées non versées au titre des années précédentes, d'un montant de 148,27 millions d'USD au 7 décembre 2023, dont 67,79 millions d'USD au titre d'accords signés ;

(h) Une augmentation des approbations cumulées de projets et de programmes d'environ 14 %, à 1 060,75 millions d'USD, entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023 ;

(i) L'élaboration d'options pour une politique du Fonds d'adaptation sur la protection contre l'exploitation et les abus sexuels et le harcèlement sexuel ;

(j) La poursuite de la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds pour l'adaptation en matière d'égalité des sexes ;

(k) Le renforcement continu de la complémentarité et de la cohérence avec d'autres fonds climatiques et l'établissement de liens avec d'autres organes constitués au titre de la Convention et de l'Accord de Paris ; l) L'examen d'options pour réduire l'empreinte carbone du Fonds d'adaptation ; m) L'élaboration de produits de connaissance et d'activités d'apprentissage ;

3. Se félicite des annonces financières faites en vue de la réalisation de l'objectif de mobilisation des ressources du Fonds pour l'adaptation pour 2023, soit 300 millions de dollars des États-Unis, qui proviendront de plus que les 17 contributeurs de 2022, par les gouvernements de l'Allemagne, de l'Autriche, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Irlande, de l'Islande, du Luxembourg, de la Norvège, de la République de Corée, de la Suède et de la Suisse, ainsi que par les gouvernements des régions bruxelloise et wallonne de Belgique et le gouvernement provincial du Québec, ce qui équivaut à 187,74 millions de dollars des États-Unis ;

4. Prend note avec préoccupation des contributions annoncées non versées au Fonds d'adaptation et invite instamment les Parties à s'acquitter de leurs engagements dans les meilleurs délais ;

5. Encourage la poursuite et l'augmentation des contributions volontaires de ressources financières au Fonds pour l'adaptation, conformément à sa stratégie de mobilisation des ressources pour 2022-2025 ;

6. Souligne qu'il est urgent d'accroître les ressources financières, y compris la fourniture d'un appui volontaire, qui s'ajoutent à la part des recettes prélevées sur les réductions certifiées des émissions afin de soutenir les efforts de mobilisation des ressources du Conseil du Fonds pour l'adaptation en vue de renforcer le Fonds pour l'adaptation ;

7. Souligne qu'il importe de continuer à prendre des mesures pour promouvoir l'adéquation et la prévisibilité du financement de l'adaptation, y compris au moyen de contributions pluriannuelles, en tenant compte du rôle du Fonds pour l'adaptation dans la fourniture d'un appui spécifique à l'adaptation ;

8. Rappelle l'importance des contributions financières au Fonds d'adaptation, y compris dans le contexte de l'exhortation des pays développés parties à au moins doubler d'ici à 2025 leur apport collectif de financement climatique pour l'adaptation aux pays en développement par rapport aux niveaux de 2019, dans le contexte de la réalisation d'un équilibre entre l'atténuation et l'adaptation dans l'apport de ressources financières accrues, rappelant le paragraphe 4 de l'article 9 de l'Accord de Paris, conformément au paragraphe 18 de la décision 1/CMA.3 ;

9. Reconnaît le travail du Fonds d'adaptation en ce qui concerne les mesures d'adaptation concrètes dans les pays en développement parties, en particulier les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, et demande au Conseil du Fonds d'adaptation de continuer à soutenir ces mesures ;

10. Demande au Conseil du Fonds pour l'adaptation de continuer à améliorer l'accès au Fonds et l'appropriation par les pays :

(a) En envisageant de renforcer les activités de préparation des entités nationales de mise en œuvre, compte tenu de leurs besoins à long terme en matière de renforcement des capacités ;

(b) En améliorant les processus d'accréditation et d'approbation des projets et des programmes ;

(c) Renforçant l'engagement entre les entités régionales de mise en œuvre et les pays en développement sur la conception et la mise en œuvre de projets régionaux et multinationaux ;

11. Prend note avec satisfaction des informations figurant dans le rapport mentionné au paragraphe 1 ci-dessus sur les résultats effectifs agrégés des projets et programmes financés par le Fonds pour l'adaptation, en particulier pour les cinq indicateurs de base du Fonds, et de l'analyse qualitative des succès, des difficultés et des enseignements tirés, et demande au Conseil du Fonds pour l'adaptation de continuer à fournir ces informations sur une base annuelle ;

12. Encourage la réalisation des objectifs énoncés dans la Stratégie à moyen terme du Fonds pour l'adaptation pour 2023-2027 en espérant que sa mise en œuvre produira des résultats significatifs en termes de promotion de l'adaptation menée au niveau local, de transposition à plus grande échelle des projets et de reproduction de leurs résultats, et de renforcement des liens et des synergies entre les piliers stratégiques de la Stratégie que sont l'action, l'innovation, et l'apprentissage et le partage ;

13. Se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique et du plan d'action actualisés du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes et du lancement de la phase pilote d'application du tableau de bord du Fonds d'adaptation en matière d'égalité des sexes, et demande au Conseil du Fonds d'adaptation d'accroître la prise en compte de l'égalité des sexes dans les ressources fournies par le Fonds d'adaptation ;

Référence à la dimension de genre

12. Accueille favorablement l'accélération de l'action climatique et de la résilience grâce à un financement tenant compte des sexospécificités comme thème du Forum 2024 du Comité permanent des finances et l'accélération de l'action climatique et de la résilience grâce au financement de systèmes alimentaires et agricoles durables comme thème du Forum 2025 ;

16. Encourage également le Comité permanent des finances à continuer de renforcer ses efforts pour assurer la prise en compte des questions de genre dans la mise en œuvre de son plan de travail et demande aux Parties de tenir compte de l'équilibre entre les sexes et de la représentation géographique lorsqu'elles désignent des membres du Comité ;

Termes employés

La Conférence des Parties,

Rappelant les articles 4 et 11 de la Convention,

Rappelant également les décisions 12/CP.2, 12/CP.3, 1/CP.16, paragraphe 112, 2/CP.17, paragraphes 120-121, 5/CP.18, 5/CP.19, 7/CP.19, 6/CP.20, 6/CP.21, 8/CP.22, 7/CP.23, 8/CP.23, 4/CP.24, 11/CP.25, 5/CP.26, 14/CP.27, 5/CMA.2, 10/CMA.3 et 14/CMA.4,

Prenant note de la décision -/CMA.5,

[...]

10. Se félicite du bon déroulement du Forum 2023 du Comité permanent des finances sur le financement des transitions justes et prend note de son résumé ;

11. Exprime sa gratitude aux Gouvernements australien et thaïlandais et à la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique pour l'appui financier, administratif et fonctionnel qu'ils ont apporté au Forum 2023 du Comité permanent des finances ;

12. Accueille favorablement l'accélération de l'action climatique et de la résilience grâce à un financement tenant compte des sexospécificités comme thème du Forum 2024 du Comité permanent des finances et l'accélération de l'action climatique et de la résilience grâce au financement de systèmes alimentaires et agricoles durables comme thème du Forum 2025 ;

13. Note avec préoccupation que le projet de directives à l'intention des entités opérationnelles du Mécanisme financier préparé par le Comité permanent des finances n'a pas été examiné en raison du nombre limité de soumissions et demande aux Parties et aux autres organes constitués en vertu de la Convention et de l'Accord de Paris de fournir des éléments pour le projet de directives bien avant les futures sessions de la Conférence des Parties et de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l'Accord de Paris afin de permettre au Comité de remplir son mandat à cet égard ;

14. Prend note du rapport d'auto-évaluation du Comité permanent des finances et du document technique du secrétariat sur le deuxième examen des fonctions du Comité permanent des finances et encourage le Comité à examiner les possibilités d'amélioration de son efficience et de son efficacité qui y sont recensées ;

15. Note avec satisfaction les efforts déployés par le Comité permanent des finances pour renforcer son engagement auprès des parties prenantes dans le cadre de son plan de travail, y compris les organes constitués et les entités privées et autres entités extérieures au processus de la CCNUCC, et encourage le Comité à poursuivre ces efforts en 2024, y compris, le cas échéant, avec les personnes et les communautés qui sont en première ligne face au changement climatique, notamment les peuples autochtones et les communautés locales ;

16. Encourage également le Comité permanent des finances à continuer de renforcer ses efforts pour assurer la prise en compte des questions de genre dans la mise en œuvre de son plan de travail et demande aux Parties de tenir compte de l'équilibre entre les sexes et de la représentation géographique lorsqu'elles désignent des membres du Comité ;

17. Exprime sa gratitude à l'Union européenne et aux gouvernements du Japon et de la Suisse pour leurs contributions financières aux travaux du Comité permanent des finances et aux gouvernements de l'Autriche, de la Suisse et de la Thaïlande pour avoir accueilli les réunions du Comité en 2023 ;

18. Demande au Comité permanent des finances de faire rapport à la Conférence des Parties à sa vingt-neuvième session sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de son plan de travail pour 2024 ;

19. Demande également au Comité permanent des finances d'examiner les orientations qui lui sont fournies dans d'autres décisions pertinentes de la Conférence des Parties.

Référence à la dimension de genre

Reconnaissant que le changement climatique est une préoccupation commune de l'humanité et que les Parties devraient, lorsqu'elles prennent des mesures pour lutter contre le changement climatique, respecter, promouvoir et prendre en compte leurs obligations respectives en matière de droits de l'homme, le droit à un environnement propre, sain et durable, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation de vulnérabilité, et le droit au développement, ainsi que l'égalité des sexes, l'autonomisation des femmes et l'équité intergénérationnelle,

II. Les progrès collectifs accomplis dans la réalisation de l'objet et des objectifs à long terme de l'Accord de Paris, y compris au titre des alinéas a à c du paragraphe 1 de l'article 2, à la lumière de l'équité et des meilleures données scientifiques disponibles, et l'information des Parties dans l'actualisation et le renforcement, d'une manière déterminée au niveau national, de l'action et de l'appui.

B. Adaptation

55. Encourage la mise en œuvre de solutions intégrées et multisectorielles, telles que la gestion de l'utilisation des terres, l'agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients, les solutions fondées sur la nature et les approches fondées sur les écosystèmes, et la protection, la conservation et la restauration de la nature et des écosystèmes, y compris les forêts, les montagnes et les autres écosystèmes terrestres, marins et côtiers, qui peuvent offrir des avantages économiques, sociaux et environnementaux tels que l'amélioration de la résilience et du bien-être, et que l'adaptation peut contribuer à atténuer les impacts et les pertes, dans le cadre d'une approche participative et sensible au genre pilotée par le pays, en s'appuyant sur les meilleures données scientifiques disponibles ainsi que sur les connaissances des peuples autochtones et les systèmes de connaissances locaux ;

64. Affirme que le cadre de l'objectif mondial relatif à l'adaptation comprend les objectifs suivants en relation avec les dimensions du cycle itératif d'adaptation, reconnaissant la nécessité de renforcer les mesures d'adaptation et le soutien à l'adaptation :

(b) Planification : d'ici à 2030, toutes les Parties auront mis en place des plans nationaux d'adaptation, des instruments de politique et des processus et/ou stratégies de planification pilotés par les pays, tenant compte des sexospécificités, participatifs et pleinement transparents, couvrant, selon le cas, les écosystèmes, les secteurs, les populations et les communautés vulnérables, et auront intégré l'adaptation dans toutes les stratégies et tous les plans pertinents ;

D. Loss and damage

122. Reconnaît l'importance des pays en développement particulièrement vulnérables et des segments de la population qui sont déjà vulnérables en raison de la géographie, du statut socio-économique, des moyens de subsistance, du sexe, de l'âge, du statut de minorité, de la marginalisation, du déplacement ou du handicap, ainsi que des écosystèmes dont ils dépendent, pour répondre aux pertes et dommages associés aux effets du changement climatique ;

II. La coopération internationale

161. Exhorte les Parties et les parties prenantes non-Parties à unir leurs efforts pour accélérer la mise en œuvre par le biais d'une action inclusive, multi-niveaux, sensible au genre et coopérative ;

III. Orientations et voie à suivre

178. Encourage également les Parties à mettre en œuvre des politiques et des actions climatiques qui tiennent compte de l'égalité des sexes, respectent pleinement les droits de l'homme et donnent aux jeunes et aux enfants les moyens d'agir ;

179. Affirms that consideration will be given to the outcome of the review of the enhanced Lima work programme on gender and its gender action plan, including to the application of this outcome mutatis mutandis in considering the outcomes of the first global stocktake;

Termes employés

La Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l'Accord de Paris,

Rappelant le paragraphe 1 de l'article 2 de l'Accord de Paris, qui dispose que l'Accord, en renforçant la mise en œuvre de la Convention, y compris son objectif, vise à renforcer la réponse mondiale à la menace du changement climatique, dans le contexte du développement durable et des efforts visant à éradiquer la pauvreté,

Rappelant également le paragraphe 2 de l'article 2 de l'accord de Paris, qui prévoit que l'accord sera mis en œuvre de manière à refléter l'équité et le principe des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, à la lumière des différentes situations nationales,

Rappelant en outre, comme le prévoit le paragraphe 1 de l'article 14 de l'accord de Paris, que la conférence des parties agissant comme réunion des parties à l'accord de Paris fait périodiquement le point sur la mise en œuvre de l'accord de Paris afin d'évaluer les progrès collectifs accomplis dans la réalisation de l'objet de l'accord et de ses buts à long terme, et qu'elle le fait d'une manière globale et facilitée, en tenant compte de l'atténuation, de l'adaptation et des moyens de mise en œuvre et d'appui, et à la lumière de l'équité et des meilleures données scientifiques disponibles,

Rappelant, comme le prévoit le paragraphe 3 de l'article 14 de l'Accord de Paris, que les résultats de l'inventaire mondial aident les Parties à actualiser et à renforcer, d'une manière déterminée au niveau national, leurs actions et leur appui conformément aux dispositions pertinentes de l'Accord, ainsi qu'à renforcer la coopération internationale en faveur de l'action pour le climat,

Rappelant également les décisions 19/CMA.1, 1/CMA.2, 1/CMA.3 et 1/CMA.4, Soulignant le rôle essentiel du multilatéralisme fondé sur les valeurs et les principes de l'ONU, notamment dans le contexte de la mise en œuvre de la Convention et de l'Accord de Paris, et l'importance de la coopération internationale pour traiter les problèmes mondiaux, y compris les changements climatiques, dans le contexte du développement durable et des efforts visant à éradiquer la pauvreté,

Reconnaissant que le changement climatique est une préoccupation commune de l'humanité et que les Parties devraient, lorsqu'elles prennent des mesures pour lutter contre le changement climatique, respecter, promouvoir et prendre en compte leurs obligations respectives en matière de droits de l'homme, le droit à un environnement propre, sain et durable, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation de vulnérabilité, et le droit au développement, ainsi que l'égalité des sexes, l'autonomisation des femmes et l'équité intergénérationnelle,

[...]

II. Les progrès collectifs accomplis dans la réalisation de l'objet et des objectifs à long terme de l'Accord de Paris, y compris au titre des alinéas a à c du paragraphe 1 de l'article 2, à la lumière de l'équité et des meilleures données scientifiques disponibles, et l'information des Parties dans l'actualisation et le renforcement, d'une manière déterminée au niveau national, de l'action et de l'appui.

[...]

B. Adaptation

[...]

54. Reconnaît l'importance du cycle d'adaptation itératif pour le développement de la capacité d'adaptation, le renforcement de la résilience et la réduction de la vulnérabilité et note que le cycle d'adaptation est un processus itératif qui comprend l'évaluation des risques et des incidences, la planification, la mise en œuvre et le suivi, l'évaluation et l'apprentissage, en reconnaissant l'importance des moyens de mise en œuvre et du soutien aux pays en développement parties à chaque étape du cycle ;

55. Encourage la mise en œuvre de solutions intégrées et multisectorielles, telles que la gestion de l'utilisation des terres, l'agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients, les solutions fondées sur la nature et les approches fondées sur les écosystèmes, et la protection, la conservation et la restauration de la nature et des écosystèmes, y compris les forêts, les montagnes et les autres écosystèmes terrestres, marins et côtiers, qui peuvent offrir des avantages économiques, sociaux et environnementaux tels que l'amélioration de la résilience et du bien-être, et que l'adaptation peut contribuer à atténuer les impacts et les pertes, dans le cadre d'une approche participative et sensible au genre pilotée par le pays, en s'appuyant sur les meilleures données scientifiques disponibles ainsi que sur les connaissances des peuples autochtones et les systèmes de connaissances locaux ;

56. Note que les approches fondées sur les écosystèmes, y compris les mesures d'adaptation et de résilience fondées sur les océans, ainsi que dans les régions montagneuses, peuvent réduire une série de risques liés au changement climatique et fournir de multiples co-bénéfices ;

[...]

64. Affirme que le cadre de l'objectif mondial relatif à l'adaptation comprend les objectifs suivants en relation avec les dimensions du cycle itératif d'adaptation, reconnaissant la nécessité de renforcer les mesures d'adaptation et le soutien à l'adaptation :

(a) Évaluation des incidences, de la vulnérabilité et des risques : d'ici à 2030, toutes les Parties auront procédé à des évaluations actualisées des risques climatiques, des incidences des changements climatiques et de l'exposition aux risques et aux vulnérabilités et auront utilisé les résultats de ces évaluations pour étayer la formulation de leurs plans nationaux d'adaptation, de leurs instruments d'action et de leurs processus et/ou stratégies de planification, et d'ici à 2027, toutes les Parties auront mis en place des systèmes d'alerte rapide multirisques, des services d'information sur le climat pour la réduction des risques et des observations systématiques pour appuyer l'amélioration des données, des informations et des services liés au climat ;

(b) Planification : d'ici à 2030, toutes les Parties auront mis en place des plans nationaux d'adaptation, des instruments de politique et des processus et/ou stratégies de planification pilotés par les pays, tenant compte des sexospécificités, participatifs et pleinement transparents, couvrant, selon le cas, les écosystèmes, les secteurs, les populations et les communautés vulnérables, et auront intégré l'adaptation dans toutes les stratégies et tous les plans pertinents ;

(c) Mise en œuvre : d'ici à 2030, toutes les Parties auront progressé dans la mise en œuvre de leurs plans, politiques et stratégies d'adaptation nationaux et, de ce fait, auront réduit les incidences sociales et économiques des principaux risques climatiques recensés dans les évaluations visées à l'alinéa a) du paragraphe 6 ci-dessus ;

D. Pertes et dommages

121. Rappelle l'article 8 de l'Accord de Paris, dans lequel les Parties reconnaissent qu'il importe d'éviter, de réduire au minimum et de traiter les pertes et dommages associés aux effets néfastes des changements climatiques, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes et les phénomènes à évolution lente, et le rôle du développement durable dans la réduction du risque de pertes et dommages, et selon lequel les Parties devraient renforcer la compréhension, l'action et le soutien, y compris par l'intermédiaire du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et dommages liés aux incidences des changements climatiques, selon qu'il conviendra, sur une base de coopération et de facilitation en ce qui concerne les pertes et dommages associés aux effets néfastes des changements climatiques ;

122. Reconnaît l'importance des pays en développement particulièrement vulnérables et des segments de la population qui sont déjà vulnérables en raison de la géographie, du statut socio-économique, des moyens de subsistance, du sexe, de l'âge, du statut de minorité, de la marginalisation, du déplacement ou du handicap, ainsi que des écosystèmes dont ils dépendent, pour répondre aux pertes et dommages associés aux effets du changement climatique ;

123. Souligne qu'il importe de promouvoir la cohérence et la complémentarité dans tous les aspects de l'action et du soutien visant à éviter, à réduire au minimum et à traiter les pertes et les dommages liés aux effets du changement climatique ;

II. La coopération internationale

160. Se félicite également du rôle de chef de file et des efforts déployés par les champions de haut niveau pour soutenir la participation effective des parties prenantes non-Parties à l'inventaire mondial ;

161. Exhorte les Parties et les parties prenantes non-Parties à unir leurs efforts pour accélérer la mise en œuvre par le biais d'une action inclusive, multi-niveaux, sensible au genre et coopérative ;

162. Encourage la coopération internationale et l'échange de vues et d'expériences entre les parties prenantes non-Parties aux niveaux local, infranational, national et régional, y compris la conduite de recherches conjointes, la formation du personnel, les projets pratiques, les échanges techniques, l'investissement dans des projets et la coopération en matière de normes ;

III. Orientations et voie à suivre

177. Encourage les Parties à prendre en compte les bonnes pratiques et les opportunités identifiées lors du dialogue technique du premier inventaire mondial pour renforcer leurs actions et leur soutien ;

178. Encourage également les Parties à mettre en œuvre des politiques et des actions climatiques qui tiennent compte de l'égalité des sexes, respectent pleinement les droits de l'homme et donnent aux jeunes et aux enfants les moyens d'agir ;

179. Affirme qu'il sera tenu compte des résultats de l'examen du programme de travail de Lima renforcé sur l'égalité des sexes et de son plan d'action sur l'égalité des sexes, y compris de l'application de ces résultats mutatis mutandis lors de l'examen des résultats du premier bilan mondial ;

180. Se félicite des résultats et du rapport de synthèse informel sur le dialogue 2023 sur les océans et le changement climatique et encourage un nouveau renforcement de l'action fondée sur les océans, le cas échéant ;

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